Mohamed Arkab, le ministre de l’Energie, a changé son chef de cabinet en installant dans ses fonctions un ancien de ses collaborateurs à… Sonelgaz. En effet, Algérie Part a appris au cours de ses investigations que Mohamed Arkab vient de désigner CHERTOUH M’hamed à la tête du cabinet du ministère de l’Energie à la place de Mohamed Ras El Kef, un ancien fonctionnaire du ministère de l’Energie. Un homme qui dispose d’une longue expérience au niveau de ce ministère névralgique du pays.
Au moment où ce secteur stratégique est ébranlé par l’une des pires crises mondiales provoquée par l’effondrement des prix du pétrole, Mohamed Arkab s’est débarrassé d’un cadre expérimenté en le remplaçant par un ancien collaborateur originaire de Sonelgaz dont le parcours et le CV soulèvent de nombreuses interrogations. En effet, l’actuel ministre de l’Energie a choisi Chertouh M’hamed qui dirigeait auparavant la Société de Médecine du Travail des Industries Electriques et Gazières par abréviation « SMT », une petite filiale de Sonelgaz qui n’a aucun poids stratégique.
En clair, Chertouf M’hamed est un spécialiste de la médecine du Travail. Un métier noble et fort intéressant. Mais quelles connaissances dispose-t-il pour gérer le ministère régalien le plus important de l’Etat algérien, celui de l’énergie ? Quelles sont ses compétences en matière des enjeux majeurs de l’économie des hydrocarbures pour pouvoir diriger le cabinet de ce ministère ? Le chef de cabinet est un poste stratégique au plus haut sommet de la hiérarchie du gouvernement car il joue également le rôle de conseiller auprès du ministre et assure le lien entre son cabinet ministériel et celui du premier ministre.
Il doit veiller également à ce que ministre reçoive tout le soutien nécessaire à l’accomplissement de ses fonctions protocolaires et politiques. Or, Chertouf M’hamed est un ordinaire ancien directeur général d’une petite filiale de Sonelgaz spécialisée dans la médecine du travail, l’hygiène et la sécurité. Comment pourra-t-il se montrer à la hauteur d’un poste aussi sensible que celui de chef de cabinet du ministère de l’Energie ? Mohamed Arkab s’illustre encore une fois par son clanisme et favoritisme. Ce ministre préfère imposer dans son ministère ses anciens amis et collaborateurs que de privilégier la compétence ou la méritocratie. Dangereux pour le seul secteur qui ramène des devises au Trésor Public de notre pays…
