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vendredi, mars 29, 2024

L’Algérie a abandonné le soldat Ghannouchi pour renforcer le pouvoir de son « pion » Kaïs Saied

Live d’Algérie Part avec Abdou Semmar : un juge d’instruction tunisien a ordonné jeudi le placement en détention de Rached Ghannouchi, chef de file du parti islamiste modéré Ennahda, le principal parti d’opposition au président Kaïs Saïed. Arrêté lundi, Rached Ghannouchi, un des plus virulents critiques de la dérive autoritaire du président Kaïs Saïed, est accusé de complot contre la sécurité intérieure de l’Etat. La décision de l’emprisonner a été prise à l’issue d’une enquête qui a duré huit heures. Les autorités tunisiennes ont multiplié les arrestations d’opposants depuis le début de l’année, enfermant de plus en plus le régime de Kaïs Saïed dans une logique répressive, après la suspension du Parlement en 2021 et l’adoption d’une Constitution accordant les quasi pleins pouvoirs au chef de l’Etat. La Tunisie est devenue ainsi une Algérie-Bis, une nouvelle dictature absolutiste. L’emprisonnement du chef d’Ennahda, Rached Ghannouchi, ne pose pas seulement la question de l’avenir des libertés publiques dans la Tunisie de Kaïs Saïed. Il comporte aussi un enjeu diplomatique de taille : la relation entre Tunis et Alger. Car le lien entre le président du mouvement islamo-conservateur tunisien, très actif sur la scène régionale jusqu’au « coup de force » de M. Saïed en juillet 2021, et le régime algérien est historique. Découvrez avec nous les véritables raisons qui ont poussé ainsi Alger à abandonner Ghannouchi au profit de son « pion » en Tunisie Kaïs Saied.

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