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vendredi, avril 26, 2024

Affaire du « Complot contre l’Etat » : Le tribunal militaire de Blida innocente officiellement le général Toufik et les autres accusés

C’est fait. Comme il a été annoncé hier vendredi par Algérie Part, le tribunal militaire de Blida vient d’innocenter officiellement le général Toufik ce samedi 2 janvier 2021 dans la fameuse affaire du « Complot contre l’Etat » et « l’Autorité de l’Armée ». Le verdict vient de tomber et le général Toufik, l’emblématique patron des services secrets algériens pendant plus de 25 ans, a été officiellement libéré et pourra rentrer dés cet après-midi rentrer chez lui pour retrouver sa famille et ses proches. 

Il est à souligner que le tribunal militaire de Blida a également prononcé l’acquittement des autres accusés impliqués dans cette drôle d’affaire. Said Bouteflika, le général Bachir Tartag et Louisa Hanoune, ont été officiellement innocentés par les magistrats militaire. Cependant, Said Bouteflika et Bachir Tartag ne seront pas remis en liberté car ils sont officiellement mis en examen dans d’autres affaires traitées en ce moment par la justice militaire et civile.

Rappelons que ce nouveau procès a été organisé à la suite de la décision prise par la Cour Suprême le 18 novembre dernier. La plus haute instance judiciaire du pays avait décidé d’annuler les premiers jugements rendus par le tribunal militaire de Blida, dans l’affaire des quatre accusés, et de reprogrammer le procès toujours à la Cour militaire de Blida, avec cependant une nouvelle composante d’officiers magistrats.

Le général Toufik, comme Said Bouteflika ou le général Bachir Tartag, avait écopé de 15 ans de prison ferme en septembre 2019. Lors du procès en appel, en février 2020, la même peine avait été reconduite pour les deux anciens chefs du renseignement et pour le frère cadet de l’ex président déchu. Dans cette affaire, seule Louisa Hanoune, la SG du parti des Travailleurs, avait bénéficié de la clémence de la justice militaire en ayant une peine réduite à 3 ans de prison dont 9 mois ferme. Elle avait quitté la prison de Blida le jour même, soit le 10 février 2020. Toutes les 4 personnalités ont été accusées de fomenter un complot contre l’Etat et l’Autorité de l’Armée lors de plusieurs réunions secrètes organisées à Alger à la fin du mois de mars 2019 pour trouver des solutions à l’après-Bouteflika et gérer la colère du mouvement populaire algérien, à savoir le Hirak du 22 février 2019.

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5 تعليقات

  1. Par ce verdict par comparaison au premier, il est prouvé que la justice est aux ordres et que rien n’a changé.

    En effet, dans le premier procès, sous influence de l’ancien chef de l’EM, a condamné des individus qui bien que connus pour leurs  » faits d’armes « , ont été mis au silence par la voix soufflée aux magistrats aux ordres.

    Dans ce second procès, même si la composante de la Cour est différente de la première, ces mêmes individus sont blanchis. Il y a quand même un problème de responsabilité des magistrats qui un coup condamnent, un coup blanchissent. Le foutoir donc.

    Et si la composante de cette Cour a été changée pourquoi alors ne pas avoir sanctionné les magistrats de la première qui ont, de l’aveu de ce dernier verdict, failli à leur mission de respecter la loi, rien que la loi.