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lundi, octobre 14, 2024

Takheroubt Fodil, ce Procureur qui a voulu ruiner définitivement la vie du jeune détenu Walid Nekiche pour plaire au Pouvoir

Le Procureur de la République près le tribunal de Dar El Beida, Takheroubt Fodil, est devenu aujourd’hui le personnage le plus sinistre du régime algérien à la suite du scandale judiciaire enclenché par l’affaire du jeune détenu Walid Nekiche. C’est ce Procureur de la République qui a réclamé la perpétuité contre un jeune étudiant âgé d’à peine 25 ans et accusé à tort d’avoir fomenté un « complot contre l’Etat » et de préparer des actions contre « la Sécurité Nationale ». Sans aucune preuve et sans la moindre enquête approfondie, le procureur Takheroubt Fodil, a voulu enfoncer un jeune étudiant en brisant sa vie pour toujours. 

Takheroubt Fodil a rejoint le tribunal de Dar El Beida, l’un des plus importants tribunaux de la wilaya d’Alger et de tout le centre du pays, à la mi-août 2020 à la faveur d’un mouvement inédit dans les tribunaux d’Alger décidé dans le cadre d’une session ordinaire du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) tenue sous la présidence de Belkacem Zeghmati, le ministre de la Justice.

Takheroubt Fodil occupait auparavant les fonctions de Procureur de la République près le tribunal de Bordj Bou Arréridj. Et ce Procureur n’a jamais été un « magistrat tendre » avec les militants et activistes pacifiques du Hirak. Bien au contraire, ce procureur profondément « carriériste » comme il est décrit par de nombreuses personnes de son entourage, a totalement misé sur la répression sans pitié des militants du Hirak pour « taper dans l’oeil » du ministère de la Justice et obtenir une « promotion ». Un objectif qu’il finira par atteindre à partir du mois d’août 2020 lorsque Takheroubt Fodil a été transféré vers le tribunal de Dar El Beida relevant de la Cour de justice d’Alger, coeur battant du système judiciaire algérien.

Pour en arriver-là, Takheroubt Fodil a « marché sur les cadavres » de nombreux innocents à Bord Bou Arreridj. Selon nos investigations, c’est ce Procureur qui a joué un rôle incontournable dans la répression inqualifiable menée à l’encontre de Brahim Laalami, le militant du Hirak le plus connu dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, l’un des bastions du Hirak populaire en Algérie.

C’est Takheroubt Fodil qui a exercé de nombreuses pressions pour que le tribunal de Zemoura à Bordj Bou Arréridj condamne Brahim Laalami à deux mois de prison ferme le 16 février 2020. C’est toujours le même Procureur « carriériste » qui a usé de son pouvoir d’influence pour maintenir en prison Brahim Laalami en le soumettant à d’autres poursuites judiciaires dans d’autres affaires.

Takheroubt Fodil est à l’origine de tous les déboires judiciaires de Chamseddine Laalami, dit Brahim, dont la vie a été brisée depuis le début de l’harcèlement judiciaire à son encontre au mois de novembre 2019. Arrestations, remises en liberté, placement sous contrôle judiciaire, ensuite une nouvelle fois incarcéré, l’ex-Procureur près le tribunal de Bordj Bou Arréridj a enclenché une véritable machine judiciaire pour broyer ce militant considéré comme une figure emblématique du Hirak.

Le Procureur Takheroubt Fodil va abuser grandement de ses pouvoirs pour écraser Brahim Lalaami qui écopera de 18 mois de prison ferme en juillet 2020 pour diffamation (relaxé), outrage à corps constitué (police), outrage à corps constitué (justice), atteinte et outrage à un agent en plein exercice de ses fonctions. Grâce à cette célérité exceptionnelle dans sa guerre acharnée contre les manifestants du Hirak, Takheroubt Fodil a été récompensé avec une promotion et une affection dans l’un des plus stratégiques tribunaux à Alger. Hier lundi 1 février 2021, ce procureur « carriériste » et égoîste voulait une nouvelle fois « décapiter » un jeune militant du Hirak pour plaire encore davantage à ses maîtres et s’offrir de nouvelles perspectives de carrière. Quelle infamie. Le Procureur Takheroubt Fodil est, certainement, l’un des visages les plus hideux de cette « justice du téléphone » en Algérie…

 

 

 

 

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15 تعليقات

  1. Merci Algérie Part d’avoir dévoilé l’identité du sinistre thakheroubt fodil procureur de la junte qui a œuvré à briser la vie des valeureux Algériens walid Nekiche et Brahim Laalami. La peur va changer de camps et ces magistrats et tortionnaires/violeurs doivent se projeter à l’après chute du régime dictatorial…

  2. il doit d’être jugé justement, même s’il a commis des fautes graves. Et personne ne doit dicter aux magistrats le genre de punition à infliger.De quoi douter du sérieux de nos tribunaux .
    Vous condamnez un jeune algerien C’est une prévention pour empêcher cette jeunesse de perturber le pays. La jeunesse a soif de liberte, besoin de circuler en toute liberte dans le pays. stop a lnjustice Aujourd’hui, l’échec général a tué l’optimisme partout dans le pays. Pourquoi obéissez-vous enlever la vie d un humain, il y aurait la lumière, il y aurait la vérité, il y aurait la justice. un être humain ne doit pas obéir les yeux fermés

    1 pays de corruption Au procureur thakheroubt fodil , tu as eu de l argent c est une forme de prostitution. la honte aux yeux du monde entier

    Sachez en tuant cette jeunesse : il viendra un jour à rendre compte devant l’histoire et bien entendu devant Dieu

  3. Ce sinistre procureur vient de recevoir une GIFLE cinglante de la part de son propre tribunal puisque son réquisitoire de prison à perpétuité a été suivi d’une relaxe de l’inculpé qu’il a tenté d’enfoncer (Walid Nekiche). Si ce procureur a la moindre once de dignité il devrait démissionner et chercher un coin tranquille pour se pendre. De la perpétuité à la relaxe, quelle honte pour la justice algérienne qui compte dans ses rangs de tels sinistres personnages. Dans un État de droit qui se respecte c’est ce procureur qui doit être poursuivi pour avoir fomenté un véritable complot contre l’État en tournant la justice de son pays en bourrique. Si c’est ça la « Nouvelle Algérie », il y a de quoi s’ennuyer de la précédente.!

  4. Combien de pilotes dans l’avion Algérie ?
    Pendant qu’on érige un « Chachnaq berbère » à Tizi Ouzou à grands renforts de propagande, on continue de tuer à petit feu les jeunes étudiants Kabyles pour avoir brandi un emblème berbère durant le Hirak. Je pense que c’est la version coloniale du « 2 collèges » qui est remise à jour. On libère les puissants et on laisse au trou les pauvres gens que Gaïd avait jeté en prison les yeux fermés. Pourquoi ce deux poids deux mesures ? C’est une preuve flagrante que le peuple est toujours sous occupation !

  5. @boussad ton commentaire reflète l’exactitude de ce que nos dirigeants pratiquent depuis 62 à l’égard de la Kabylie et des kabyles, je suis conscient que cela va suscité des réactions négatives auprès de nos compatriotes, mais malheureusement c’est la réalité. Alors que les Kabyles soutiennent pleinement le Hirak, le régime a diffusé de nombreuses rumeurs les accusant de manipuler la contestation.

  6. @Kabylos
    Si la statue n’a rien à faire avec qui que ce soit d’autres…
    C’est qu’elle ne mange pas de pain.
    Par contre, il y’a eu tri dans la libération des détenus de Gaïd. Et pourtant, l’emblème amazigh ainsi que la langue sont constitutionnalisés. Expliquez-nous cette différence de traitement ?