Le lanceur d’alerte Nourredine Tounsi, l’un des visages les plus emblématiques de la lutte contre la corruption en Algérie, a été victime ce mercredi d’une incroyable et invraisemblable machination judiciaire. Arrêté manu militari le lundi dernier par les services de sécurité, Nourredine Tounsi a été placé en garde-à-vue pendant 48 heures. Ce mercredi, il a été présenté devant le Procureur de la République près le tribunal de la Cité Djamel à Oran. Ce dernier décide de le déférer devant le juge d’instruction de de la 4e chambre d’instruction.
Et à son plus grand malheur, le magistrat a signifié à Nourredine Tounsi qu’il va faire l’objet de 6 chefs d’inculpation dont une gravissime accusation « d’espionnage » ! Selon nos sources, dans leur PV, les services de sécurité ont affirmé que Nourredine Tounsi « espionne » l’Algérie pour fournir des informations secrètes à la Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF), une ONG européenne qui défend les lanceurs d’alerte dans tous les pays africains en plaidant leur cause auprès de tous les Etats africains et en engageant des litiges stratégiques en leur nom lorsque leurs révélations traitent de l’intérêt général des citoyens Africains.
Il s’agit d’une organisation internationale juridique qui n’entretient aucune activité politique subversive. Cependant, les services de sécurité à Oran ont utilisé les échanges de Nourredine Tounsi avec les collaborateurs de la PPLAAF afin de le faire passer pour un « espion » qui menace la sécurité nationale ! Une accusation totalement absurde pour un citoyen intègre qui avait risqué sa vie et celle de sa famille bien avant le Hirak pour dénoncer des scandales de corruption au port d’Oran.
Malheureusement, cette machination sécuritaire absurde sera reprise par les magistrats du tribunal de la Cité Djamel à Oran et le juge d’instruction en charge du dossier de Nourredine Tounsi a décidé de l’inculper officiellement pour « espionnage ». Un dérapage inédit qui risque de coûter à Nourredine Tounsi un long séjour en prison. Une mésaventure malheureuse qui a commencé dés aujourd’hui mercredi 23 septembre puisque Nourredine Tounsi a été placé sous mandat de dépôt par le tribunal de la Cité Djamel à Oran.
Selon nos investigations, cet acharnement judiciaire inédit a été initié sur instruction de Reggaz Mohamed, procureur général près la cour d’Oran, qui a été dénoncé ouvertement il y a de cela une dizaine de jours par Nourredine Tounsi dans plusieurs publications diffusées sur Facebook. Le lanceur d’alerte avait dénoncé les agissements de Reggaz Mohamed qui refusait de le recevoir pour prendre connaissance de plusieurs dossiers de corruption dans lesquels sont impliqués des potentats de la région d’Oran. Avec cet emprisonnement arbitraire et cette machination judiciaire unique en son genre, les magistrats de la Cour d’Oran ont étouffé définitivement la voix contestataire de Nourredine Tounsi. Ce dernier vient rejoindre la longue liste des détenus d’opinion en Algérie.
En va finir en Algérie de dire je n’ai rien vu ni entendu ni parler juste le droit de dire Amine a chaque fois qu’un fonctionnaire de l’état parle , ça nous rappelle les années noires quand on dit quelque chose on et étiquetté de terroriste et on est embarqué par la SM. Soit c’est la disparation totale ou bien emprisonné aussi longtemps que le pouvoir dictatorial de vous libérer après vous avoir massacré et desfois massacré votre famille. VIVE ALGÉRIARUSSO démocratique et POPULAIRE ou le peuple doit fermer sa gueule sinon gars a lui.
Voilà un autre Goumi semblable à Khaled le criminel. Ce qu’ils font n’est certainement pas innocent.