La région de Dellys est sous le choc et en colère depuis le dimanche dernier date à laquelle pas moins de 14 jeunes de cette localité côtière de la wilaya de Boumerdès réputée pour ses vieilles traditions séculaires dans la pêche ont pris la décision de quitter clandestinement les côtes pour rejoindre l’ile espagnole de Majorque.
Malheureusement, leur escapade très risquée finira mal, très mal puisque les 14 Harragas ont disparu en haute mer sans donner aucun signe de vie. Leurs familles et proches les recherchent très activement depuis plusieurs jours, mais en vain sans aucun espoir. Les familles des malheureux Harragas ont contacté les forces de la marine, les garde-côtes, le ministère des Affaires Etrangères et même l’ambassade d’Espagne à Alger pour les interpeller sur le sort méconnu de ces 18 jeunes partis à la fleur de l’âge espérant vivre sous des cieux plus cléments puisque dans leur propre pays, il n’y avait plus aucune perspective heureuse pour leur sinistre vie de jeunes rejetés par le système.
Selon diverses sources locales contactées par la rédaction d’Algérie Part, 10 jeunes de ces malheureux harragas sont originaires de la ville de Dellys. Et les 4 derniers sont originaires de Cap Djinet, une autre localité balnéaire de la wilaya de Boumerdès et Bordj Menaïel, l’autre grande ville de la wilaya de Boumerdès dont la population dépasse largement les 70 mille habitants. Tous les témoignages des proches de ces Harragas disparus recueillis par Algérie Part ont confirmé que ces jeunes infortunés ont fui le chômage endémique qui martyrise toute cette région de Boumerdès. Plusieurs de ces Harragas étaient titulaires d’un diplôme universitaire qui ne leur a jamais été utile faute de débouchés dans une Nouvelle Algérie totalement paralysée sur le plan économique et financier à cause de la pandémie du COVID-19 et de ses problèmes politiques internes.
Rappelons enfin que cette tragédie n’est pas la première du genre en Algérie. Plusieurs dizaines de jeunes algériens sont portés disparus après avoir tenté la harga. Des dizaines d’autres harragas ont été retrouvés morts sur les rivages des côtes ouest ou est du pays.
Les garde-côtes algériens ont repêché dix corps et intercepté près de 500 migrants qui se trouvaient à bord de plusieurs embarcations clandestines au large des côtes algériennes entre les 15 et 19 septembre, selon un récent bilan des autorités. Dix corps sans vie et 485 interpellations en mer en cinq jours : c’est le dernier lourd bilan qui a été communiqué par le ministère de la Défense algérien le 21 septembre dernier.
Commentaire de dénigrement primaire, qu’est ce que tu propose toi a lignée pure, certainement de benikoraiche.