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mardi, avril 30, 2024

L’ONS confirme : importante baisse de la production des hydrocarbures depuis le début de la pandémie du COVID-19

Les révélations rapportées par Algérie Part ont été confirmées par l’Office National des Statistiques (ONS), l’organe officiel des statistiques en Algérie et affilié au ministère des Finances. Ainsi, l’ONS, dans son dernier rapport trimestrielle sur la production industrielle, a confirmé que durant le 1er trimestre 2020, le secteur de l’énergie a observé une baisse de 1,2% par rapport à la même période de l’année dernière, a indiqué l’ONS.

Les Hydrocarbures ont reculé de 3,3%. Ce repli de la production s’explique, essentiellement, par une baisse de 3,9% de la branche « pétrole brut et gaz naturel » et une chute de 11,9% de celle de « liquéfaction du gaz naturel », a expliqué ainsi l’ONS dans son dernier rapport. Ces données ne concernent que les mois de janvier, février et mars. En réalité, ces chutes dans le secteur des hydrocarbures sont beaucoup plus importantes depuis les mois d’avril et mai derniers, période durant laquelle la pandémie du COVID-19 a fortement impacté la situation économique en Algérie. Il faudra attendre le rapport de l’ONS sur le deuxième trimestre de l’année 2020 pour mesurer exactement l’ampleur de cette chute dans l’exploitation des hydrocarbures en Algérie.

Néanmoins, d’autres secteurs ont connu des chutes encore plus vertigineuse à l’image des l’exploitation des mines où une baisse de production de 4,8% a été relevée par l’ONS. Cette tendance est perceptible, notamment au niveau des branches de l' »extraction de la pierre argile et sable » (-1,7%), l’extraction du sel (-10,7%) et celle du minerai de phosphates (-25,1%). Plusieurs autres secteurs ont subi des chutes inquiétantes de leur production. Nous y reviendrons dans une prochaine publication.

Rappelons enfin que la rédaction d’Algérie Part avait révélé récemment que la production pétrolière a connu une chute historique entre le 26 juin et le 1er juillet. L’Algérie a produit à peine 700 mille barils de pétrole par jour. C’est la chute la plus brutale de toute l’histoire pétrolière de l’Algérie.  Il faudra revenir jusqu’à 1966, soit 4 années après l’Indépendance du pays, pour retrouver de tels seuils de production, à savoir 763 mille barils par jour. C’est vous dire toute l’ampleur dramatique de cette chute historique de la production pétrolière par jour pour l’Algérie et notamment la Sonatrach.

Selon nos investigations, en adéquation avec l’accord historique pour réduire la production des Etats membres de l’Opep + de près de 10 millions de barils par jour depuis le 1er mai, l’Algérie devait produire 820 mille barils de pétrole par jour. Mais en raison des divers problèmes de mauvaise gestion du pôle production et exploration de Sonatrach, cet objectif n’a jamais été atteint depuis l’arrivée de Toufik Hakkar à la tête de Sonatrach, à savoir au début du mois de février 2020.

 

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