11.9 C
Alger
mardi, avril 30, 2024

Le pétrole chute une nouvelle fois et perspectives moroses pour l’économie algérienne à la fin de cette année 2021

Lorsque le pétrole chute, l’Algérie se grippe parce que son économie en prend un sérieux et inquiétant coup. Et c’est, d’ailleurs, l’inquiétude qui plane sur les marchés mondiaux des hydrocarbures en raison de la nouvelle menace sanitaire qui risque de redonner du souffle à la pandémie de la COVID-19 à travers le nouveau variant sud-africain qui terrifie toute la planète. 

 

Le jeudi 26 novembre, le baril américain de WTI pour livraison en janvier perdait 5,40% à 73,89 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour le même mois reculait de 4,86% à 78,22 dollars. A l’origine de cette baisse conséquente, la menace que fait planer le nouveau variant du Covid-19, appelé pour le moment B.1.1.529, qui  a été détecté en Afrique du Sud et présente un potentiel de propagation très rapide, selon les scientifiques, qui ignorent à ce stade si les vaccins actuellement disponibles sont efficaces contre lui.

Le lendemain, à savoir le vendredi 26 novembre, les prix du pétrole étaient une nouvelle fois en chute libre plongeant de 10% par rapport à la clôture de la veille, emportés par le risque que fait peser sur la demande d’or noir le nouveau variant du Covid-19 détecté en Afrique du Sud.

En fin du vendredi après-midi, le prix du baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en janvier chutait de 11,30% à 69,53 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison au même mois tombait de 10,23% à 73,81 dollars. Les deux contrats de référence de part et d’autre de l’Atlantique ont effacé en une séance deux mois de hausse: en tombant temporairement à 68,75 dollars et 73,03 dollars, le WTI et le Brent reviennent à leurs prix de mi-septembre.

« Le pétrole baisse en raison d’inquiétudes sur le nouveau variant et sur les hausses des cas de coronavirus en Europe avant la prochaine réunion de l’Opep+ la semaine prochaine », a commenté Anna Stablum, analyste de Marex Spectron, cité par l’AFP. La menace sanitaire est venue donc casser une très belle dynamique des prix du baril de pétrole qui avaient dépassé le seuil des 80 dollars durant plusieurs semaines depuis la fin de l’été 2021. Une embellie qui risque de connaître sa fin en raison des mesures de restrictions sanitaires qui vont bloquer l’activité économique dans plusieurs pays développés et industrialisés touchés de plein fouet par le regain de la pandémie.

Cette nouvelle conjoncture est très mauvaise pour la très fragile économie algérienne qui tentait en 2021 de rattraper un tant soit peu les pertes encaissées en 2020 à cause des conséquences financières de la pandémie de la COVID-19. L’Algérie espérait gagner au moins 32 milliards de dollars de recettes en devises grâce à l’embellie des prix des hydrocarbures. Ce qui devait lui permettre de retrouver le même niveau de recettes en devises qu’elle avait réalisé en 2019. Or, cette ambition risque de s’avérer une peine perdue car si les prix du baril de pétrole chutent encore dans les jours à venir, l’Algérie sera impactée directement et elle pourrait terminer l’année 2021 avec moins de 30 milliards de dollars, voire moins de 28 milliards de dollars d’exportations en devises. De quoi offrir des perspectives financières moroses et sombres pour une Algérie plus que jamais fragile face à la crise financière dans laquelle patauge.

 

 

 

dernières nouvelles
Actualités

3 تعليقات

  1. Ya zmar tous les marchés financiers mondiaux ont chuté et pas seulement le pétrole.

    Tu oublies que l’Algérie n’est pas (plus) un exportateur de pétrole ou si peu mais bien de gaz. Et ne fais pas la tronche, justement le gaz flambe sur les marchés mondiaux. Et ce gaz est en quantités énormes dans le sous-sol algérien, sans même compter le shale gas.

    Peine perdue pour toi, il n’y aura pas de perspectives financières moroses et sombres pour une Algérie … comme tu le conclue.

    Tu ferais mieux de t’occuper de ton nouveau pays et oublies l’Algérie que tu n’arrêtes pas d’insulter et de dénigrer.