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mardi, avril 30, 2024

L’actuel Wali d’Alger est celui qui a enlevé une concession foncière au fils de Tartag pour la donner… au fils de Sellal

Le 11 novembre dernier, la Présidence de la République a nommé Ahmed Maâbed nouveau wali d’Alger. Il s’agit du poste le plus stratégique qui vaut beaucoup plus que certains postes ministériels en raison de l’importance névralgique de la Capitale Alger dans le tissu économique et politique national. Algérie Part avait révélé récemment que cette promotion avait été offerte à un Wali qui cache de « nombreux squelettes dans son placard » en raison de son implication dans plusieurs affaires scandaleuses. Des affaires étouffées par son mentor, l’actuel ministre de l’Intérieur, Kamel Beldjoud. 

Il faut dire que si les Algériennes et les Algériens prennent connaissance de ces affaires, ils seront profondément dégoûtés et révoltés. A titre d’exemple, Ahmed Maabed avait été de fin octobre 2013 jusqu’à juillet 2015 le Wali de Mostaganem, l’une plus importantes wilayas de l’ouest algérien. Il avait été ensuite remplacé par le fameux Temmar Abdelwahid, promu ministre de l’Habitat deux ans plus tard.

Durant son mandat à Mostaganem, pour plaire aux décideurs du pouvoir algérien et pour obtenir la « chance » d’être dans les bonnes grâces des décideurs des remaniements ministériels, Ahmed Maabed va faire un coup de poker en misant sur le clan du premier-ministre de l’époque Abdelmalek Sellal. Il avait, effectivement, enlevé une concession foncière au fils du général-major Bachir Tartag, l’ex-haut gradé du DRS, pour la donner au fils… d’Abdelmalek Sellal.

A travers cette « opération » motivée par des raisons purement politiques, Ahmed Maabed espérait un véritable coup de pouce de la part de Sellal qui fut, à l’époque, parmi les décideurs les plus influents du clan présidentiel des Bouteflika. Ce coup de poker n’apportera aucun « retour sur investissement » pour Ahmed Maabeb qui va disparaître de la scène politique dés le mouvement partiel de l’été 2015.

Au grand dam de l’ex-Wali de Mostaganem, Bachir Tartag a été réhabilité par le clan présidentiel et il sera promu à partir de septembre 2015 comme le successeur de l’emblématique général Toufik à la tête de la nouvelle configuration du DRS. Après avoir subi le courroux de Tartag, Ahmed Maabed subira 38 mois de «mise en réserve». Il ne sera rappelé qu’à la fin du mois septembre 2018 pour prendre en main le destin de la Wilaya de Béjaïa afin de remplacer un un autre wali promu ministre, puisqu’il avait pris le siège laissé vacant par Mohamed Hattab, promu en avril 2018 ministre de la Jeunesse et des Sports, le seul parmi les walis de Béjaïa qui avait rejoint l’équipe gouvernementale durant le long règne de Bouteflika.

Ahmed Maabed savoure les plaisirs du pouvoir uniquement depuis l’avènement de la « Nouvelle Algérie » de Tebboune. En dépit de toutes ses casseroles qu’il traîne derrière lui, Ahmed Maabed est promu à la tête de la plus importante wilaya du pays :  Alger. Comment est-ce possible ? Il doit tout à son mentor Kamel Beldjoud avec lequel il partage une très forte relation d’amitié. Originaire d’El-Eulma, Ahmed Maabed a beaucoup travaillé à Jijel où il a été premier responsable six ans durant jusqu’à son remplacement en 2010. Kamel Beldjoud est originaire de Jijel. Les deux hommes se connaissent depuis de longues années et ils se sont toujours épaulés et échangés des services pour se renforcer au fur des années et survivre aux dures années Bouteflika durant lesquelles ils n’étaient pas très appréciés par les véritables décideurs du pays. Aujourd’hui, la « Nouvelle Algérie » a fait de Beldjoud l’un des plus puissants ministres du gouvernement et ce dernier n’a pas hésité à parrainer son ami Ahmed Maabed pour lui permettre enfin de profiter du « vrai pouvoir » derrière lequel il court depuis le début de sa carrière de haut commis de l’Etat.

 

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6 تعليقات

  1. Un wali qui arrache du foncier à l’un, pour le donner à un autre ; un peu comme qui arracherait un sandwich de la bouche de l’un, pour le donner à un autre ! C’est fou tant de pouvoir informels dérobés aux institutions pléthoriques qui ne servent que de chambres d’enregistrement ! Ils se décident de gérer enfin le pays en commençant par supprimer les subventions sur les denrées de premières nécessités au peuple. Vous ne croyez pas que les postes qui méritent d’être supprimés sont ceux de vos institutions fantômes puisque c’est les « rab el makla » qui décident par téléphone ? Il y’a là, de grosses économies à faire !

  2. Il ne se passe pas un jour sans qu’un scandale n’éclate et se rajoute à d’autres dans l’indifférence générale, comme s’il s’agissait d’un fonctionnement normal ! Ce pays de cocagne, butin d’une poignée d’énergumènes est régit par la loi de la jungle. Il faut être un associé, un proche ou à minima un cachiriste pour défendre cette association de malfaiteurs !
    Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons !

  3. Le fils de Belhimer est en prison, les enfants de Hamel aussi, le fils du général Nezzar condamné à 6 ans de prison avec lancement d’un mandat d’arrêt international contre lui et son épouse selon le journal liberté de ce jour
    Nous faire croire qu’il y’a que les dirigeants qui ont volés ce pays c’est prendre les algériens pour des bghels
    Il y’a des centaines de milliers de voleurs qui courent les rues : importateurs véreux , commerçants, promoteurs immobiliers , smasras, intermédiaires , fonctionnaires, Banquiers etc …
    Les gens déclarent gagner des salaires et des revenus en DA, mais roulent en voitures allemandes valant des dizaines de milliers d’euros et s’achètent des appartements e hauts standing ou se font construire des villas à plusieurs centaines de milliers d’euros parfois en millions d’euros