L’Algérie souffre d’une faible affluence sur les sites de vaccination depuis le début du mois de septembre. Les Algériennes et Algériens ont rompu avec cet enthousiasme en faveur de la vaccination contre la COVID-19 qui a été observé au mois de juillet et août derniers en plein troisième pic épidémique lequel a fait de nombreux ravages à l’échelle nationale en raison du nombre élevé des morts et des malades hospitalisés pour les formes les plus graves de l’infection à la COVID-19.
Depuis le début du mois de septembre, avec le recul des infections et des hospitalisations pour les formes les plus graves de la maladie, les Algériens ont renoncé petit à petit à l’obligation vaccinale. C’est du moins ce qui a été observé au niveau de nombreux sites de vaccination répartis sur l’ensemble du territoire national en Algérie. Des hauts responsables du ministère de la Santé affichent de plus en plus leurs inquiétudes et n’hésitent pas à se poser de sérieuses questions sur l’efficacité des campagnes de sensibilisation lancées en grande pompe à la veille de la rentrée sociale.
Il faut dire que les chiffres ne sont guère rassurants. Et pour cause, depuis le lancement de la plus importante campagne nationale de vaccination » contre la Covid-19, parallèlement à la rentrée sociale, à la fin du mois d’août, à peine 1,5 million d’algériennes et d’algériens ont été vaccinées. Ce qui est un chiffre nettement en deçà des attentes du ministère de la Santé qui espérait une mobilisation beaucoup plus importante. Pour l’heure, l’Algérie a franchi à peine la barre des 7 millions de personnes ayant reçu leur première dose. Quant aux algériens entièrement vaccinés, le pays n’a pas encore franchi jusqu’à ce jour la barre des 3 millions de personnes en dépit de tous les efforts fournis par les autorités publiques.
Ces performances sont décevantes et relancent les inquiétudes sur l’absence d’une immunité collective élevée en Algérie qui pourrait protéger le pays contre les ravages d’une prochaine et probable 4e vague de l’épidémie de la COVID-19.
Il est à souligner que dés le début du mois de septembre, le ministère de la Santé a lancé l’opération de la grande campagne de vaccination nationale qui durera jusqu’à la fin de l’année. Des staffs médicaux ont été mobilisés ainsi que des autocars dotés de tous les moyens nécessaires pour sillonner les villages et cités en vue de vacciner un maximum de citoyens.
Les équipes médicales ont commencé à travailler par vacation 24h/24h y compris les week-ends. Cette campagne nationale a été organisée autour du « Le big day de vaccination » qui a eu lieu le 11 septembre derniers où les efforts ont été redoublés et les moyens mobilisés pour vacciner un maximum de citoyens.
Cette campagne de vaccination intervient après la baisse enregistrée par le ministère de la Santé dans le nombre de vaccinés en ce mois d’août, notamment à Alger, et ce en raison de la hausse des températures et des départs en vacance, avait expliqué à ce propos le ministère de la Santé.
Pour réussir l’opération, le ministère de la Santé a promis que les services de santé, les hôpitaux et les différentes autorités chargées de la vaccination continueront leur travail, et ils seront appuyés par des bus et des ambulances pour se rendre aux citoyens dans les zones densément peuplées, les écoles, les villages, les nouveaux quartiers AADL et bien d’autres. Malheureusement, jusqu’à aujourd’hui, ces efforts ne paient pas encore et les statistiques ne sont pas encore à la hauteur des espérances de l’Etat algérien qui espérait « occuper une place honorable parmi les Etats qui nous ont précédé dans cette initiative » de vaccination massive de leurs populations respectives.
Encore un record a la solde de junte militaire : dernier pays en matière de lutte anti-covid notamment dans le Bassin Méditerranéen.
La junte excelle seulement dans la répression, les rafles, kidnapping et emprisonnement de citoyens Algériens !
Si pa grav la roukya va rigli to sa.
Pa bisoin de vacsin ci hram ia Di sanglié kabil didan.
Cheikh chemsou i ci fini