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vendredi, mai 3, 2024

La réussite des vols de rapatriement sabotée par les délais de réalisation des tests PCR et les lourdeurs d’Air Algérie

Les premiers couacs des opérations de rapatriement lancées par Air Algérie commencent à apparaître. La compagnie aérienne nationale a préparé officiellement 24 vols de rapatriement qui se feront avec sept pays à travers le monde, à savoir la France, Espagne, Emirats arabes unis, Egypte, Arabie Saoudite, Jordanie et Canada.

Ces vols sont ouverts exclusivement aux ressortissants algériens, détenteur d’un passeport algérien. Ils devront être inscrits auprès des consulats et des ambassades d’Algérie à l’étranger. Le voyageur devra être détenteur « d’un billet de Air Algérie confirmé sur le vol de rapatriement ». Et un test négatif réalisé moins de 72 heures avant le vol sera exigé à l’embarquement. Or, c’est justement ce test de dépistage qui cause énormément problème aux voyageurs algériens bloqués à l’étranger. Pourquoi ? Parce que les services d’Air Algérie préviennent les voyageurs sélectionnés pour un vol de rapatriement uniquement 48 heures, voire 24 heures pour certains voyageurs, avant le départ.

Ce qui empêche, malheureusement, ces voyageurs bloqués à l’étranger d’effectuer un test de dépistage PCR et d’obtenir ses résultats dans les délais impartis. Il faut savoir que dans plusieurs pays européens comme la France, l’obtention des résultats d’un test de dépistage PCR court de 48 heures jusqu’à 72 heures. Dans ce contexte, de nombreux algériens n’ont pas pu se prévaloir d’un test négatif réalisé moins de 72 heures avant leur vol. Ce qui a exclu de nombreux voyageurs de ces opérations de rapatriement.

Selon nos informations recueillies auprès de plusieurs sources, lors des premiers vols de rapatriement lancés depuis Paris le 4 et 6 décembre derniers, les avions d’Air Algérie n’étaient guère remplis et à peine 120 voyageurs ont pu satisfaire les conditions draconiennes pour pouvoir monter à bord de ces premiers vols de rapatriement. Beaucoup de voyageurs ne pouvaient pas présenter un test PCR négatif faute de pouvoir se faire dépister dans les délais impartis. Et si cette situation perdure encore, ces vols de rapatriement risquent d’aboutir à un flop retentissant. Air Algérie doit revoir son fonctionnement bureaucratique et ses services doivent faire preuve de bon sens en daignant prévenir et alerter les voyageurs concernés par le rapatriement au moins 5 ou 6 jours avant la date fixée de leur vol…

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3 تعليقات

  1. Air merdique fonctionne comme dans les années 60 avec une mentalité familiale de gestion,durant le mois de juillet ils ont raté le rapatriement de milliers d’algeriens qui sont bloqués dans les pays où air couscous ne deserve pas des vols donc on les a informé 24 heures avant le vol alors que ils sont dans l’impossibilité de regagner un autre pays pour prendre du vols. Résultat des milliers d’algeriens encore bloqués à l’étranger depuis mars n’ont pas pu rejoindre leurs pays à cause des frontières fermés depuis 9 mois.

  2. Tata walid ce que vous dites est faux puisque pour le cas des rapatriements air algerie demande des tests pcr effectués en laboratoire et non pas les tests antigéniques qu’on peut faire à l’aéroport. Et oui c’est vrai qu’ils appellent les gens beaucoup trop tard pour que ceux aient le temps de se préparer.