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jeudi, mai 2, 2024

Josep Borrel, chef de la diplomatie de l’UE : « Nous suivons de près l’évolution des droits de l’homme en Algérie »

La situation des droits de l’homme inquiète particulièrement les plus hautes instances de l’Union Européenne. C’est du moins ce que vient de signifier Josep Borrel, chef de la diplomatie de l’Union Européenne (EU), dans un texte publié sur le site internet du Parlement Européen dans lequel il répond à des questions qui lui ont été posées par des députés européens visiblement agacés par les multiples atteintes et violations des droits les plus élémentaires des citoyens algériens. 

Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et vice-président de la Commission, Josep Borrel, a clairement expliqué dans sa réponse que « l’UE suit de près la situation politique ainsi que l’évolution des droits de l’homme en Algérie en ce moment important, y compris la situation dans la région de Tindouf ».  Josep Borrel a souligné également que « le respect des libertés fondamentales et des droits de l’homme est inscrit dans la Constitution algérienne et constitue un élément essentiel des relations UE-Algérie ».

En clair, le chef de la diplomatie européenne insiste sur la dimension fondamentale du respect des Droits de l’Homme dans les relations que veut établir Bruxelles avec Alger. Le même haut responsable de la Commission Européenne a fait savoir dans la même réponse que l’UE a « déjà offert son soutien au plan de réformes des autorités algériennes pour répondre aux attentes légitimes du peuple algérien ». Le régime algérien n’a jamais dévoilé les dessous ni les tenants ou aboutissants de cette offre européenne.

Josep Borrel a révélé également que des réunions d’experts ont eu lieu récemment entre les autorités algériennes et européennes « y compris un échange très ouvert et franc sur les droits de l’homme dans la sous-commission sur le dialogue politique, la sécurité et les droits de l’homme le 19 octobre 2020 ».

« Lors de la visioconférence des membres du Conseil d’association UE-Algérie le 7 décembre 2020, les développements en Algérie dans le domaine des droits de l’homme et des libertés ont également été discutés au niveau politique », a expliqué encore le chef de la diplomatie de l’Union Européenne. Josep Borrel a indiqué enfin dans sa réponse qu’il compte approfondir « un dialogue ouvert avec l’Algérie, basé sur la confiance et la critique constructive ». Cela signifie plus précisément que les autorités de l’Union Européenne ne manqueront pas de rappeler au régime algérien à chaque fois qu’il faut la nécessité de respecter les Droits de l’Homme. Autrement dit, l’Europe ne fera aucune concession politique au régime algérien concernant cette délicate question des libertés publiques du peuple algérien.

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10 تعليقات

  1. Que va faire Macron (l’ami teboune le courageux mais planqué en Allemagne) maintenant que ce régime montre sa vraie nature dictatoriale et le non respect des principes fondamentaux des droits de l’Homme? Un régime qui viole et torture les étudiant(e)s dans ses commissariats (Nekkiche, …), qui déportent des opposants politiques dans le sud (Nekkaz, …), qui emprisonne des journalistes qui ont fait le travail de journaliste (Drareni,…) … Je pense que Macron ne pourra plus défendre la junte et il risque de rester dans l’Histoire comme étant le plus jeune président de la France qui a soutenu les vieux dictateurs du régime militaire algérien! La pression va être de plus en plus forte sur les pays occidentaux et l’UE !

  2. Ce qui doit interpeller tout un chacun c’est le silence assourdissant des autorités, particulièrement la Présidence, le Premier ministère et le garde des Sceaux, face aux accusations graves de torture et de sévices immondes infligés à des Algériens par leurs propres services de sécurité (d’insécurité serait plus approprié) sur la base de motifs fallacieux qui n’ont pas fini de tourner la justice algérienne en bourrique et d’en faire la risée du monde. Qui ne dit rien consent, n’est-ce-pas? Demain l’Histoire jugera tous ces tortionnaires « officiels », galonnés pour certains, leur commanditaires, les protecteurs de leurs commanditaires et tous ceux qui, pour quelque raison que ce soit, refusent ne serait-ce que dénoncer ces atrocités commises contre des citoyens qu’ils sont censés représenter et donc protéger. Où sont les membres mal élus de l’APN, du Sénat? Bien sûr, demain tout ce beau monde qui se mure dans silence complice enfourchera ses grands chevaux pour dénoncer haut et fort le recours aux instances internationales pour régler nos problèmes internes. Sauf que, la torture, érigée en institution semble t-il, n’est pas qu’un simple problème interne. C’est un crime contre l’humanité, a fortiori dans un pays qui a longtemps subi les affres de la torture sous le règne colonial. Crime contre l’humanité qui doit être traité en tant que tel et auprès de qui de droit. Ulac smah ulac!

  3. Le pouvoir qui nous a été confisqué par l’armée dès l’indépendance à l’été 1962 ,le coup d’Etat des militaires de l’armée des frontières contre nos régions de l’intérieur est toujours d’actualité malheureusement, comment voulez vous que ces mêmes personnes aujourd’hui sortent du silence ou tendent l’oreille aux revendications de la population meurtrie, malgré les appels d’amnistie internationale a cesser tout
    « harcèlement judiciaire » des journalistes, des hirakistes , et revenir au respect du droit, de la Constitution et des engagements internationaux du pays, mais rien n’est fait.

  4. Nos décideurs , militaires et civils, vivent de façon bunkérisée : la majorité d’entre eux vivent dans des villas et dans des résidence sécurisée du Club des pins, à l’ouest d’Alger. Ils ne sont plus en contact avec la population et ils parlent des Algériens en les qualifiant de «bougnouls», comme s’ils s’identifiaient à de nouveaux pieds-noirs. Plusieurs décennies après l’indépendance, ils ont complètement intégré les postures des anciens colonisateurs. Sachez messieurs que le peuple ne vous a jamais fait confiance et vous demande gentiment de partir juste partir.

  5. On prend les mêmes et on recommence !
    Regardez le changement de ligne éditoriale d’Algérie patriotique de Nezzar et vous comprendrez qui détient le pouvoir aujourd’hui !
    Algérie patriotique est devenue pire qu’El Moudjahid.
    Malheureusement l’Algérie est revenue aux mains de Nezzar et Toufik. Et cela n’annonce rien de bon car ils ont toujours fait la politique de la terre brûlée.

  6. Si les peuples ne renversent pas la table, les carottes sont cuites. Les occidentaux gèrent leur quotidien de consuméristes en sauvant les apparences par des discours creux et généralistes. On les voit quotidiennement accompagner les dictateurs sans que leurs regards ne dépassent la largeur des tapis rouges qu’on leur étend.
    Avec nos migrants à leurs portes ainsi que leurs gilets jaunes, ils n’ont plus assez de droits de l’homme à distribuer à tout le monde. Alors, dans le cadre de l’échange inter-peuples, on leur prendrait bien leur idée de gilets jaunes pour colorer notre quotidien de damnés des temps modernes devant nos portes pour commencer.

  7. « Le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et vice-président de la Commission, Josep Borrel, a clairement expliqué dans sa réponse que « l’UE suit de près la situation politique ainsi que l’évolution des droits de l’homme en Algérie en ce moment important, y compris la situation dans la région de Tindouf ».
    TINDOUF = POlISARIO=POUVOIR ALGERIEN

  8. Tindouf : Dans un rapport des Nations Unis du 5 octobre 2016, le rapport Olaf (Office anti fraude de l’Union européenne) a constaté depuis des décennies des détournements frauduleux de l’aide humanitaire du Camp de Tindouf !
    l’Algérie avait estimé les camps de Tindouf a 155 000 personnes !
    Le recensement effectué par les Nations Unis, on dénombré les camps en 2004 à 91 000 personnes.
    Les aides alimentaires et les médicaments sont vendus au marché noir à la frontière algérienne, mauritanienne !

    Ce qui inquiète l’Union européenne, c’est que Tindouf , qui est sous l’influence du Front Polisario, est devenu un terrain recrutement de jeunes par les réseaux de crimes organisés !