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vendredi, mai 3, 2024

Exclusif. Trafic de drogues : Le fils d’Ammar Belhimer toujours en garde-à-vue et « des interventions » tentent d’obtenir sa libération

Le fils du porte-parole du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, et ministre de la Communication, est toujours placé en garde-à-vue dans une brigade de la Gendarmerie Nationale de la wilaya de Relizane à la suite de son arrestation il y a de cela trois jours pour trafic de drogues, a confirmé Algérie Part au cours de ses investigations. Or, des « interventions » tentent de faire pression sur les enquêteurs des services de sécurité pour remettre en liberté le fils du ministre algérien afin d’étouffer ce scandale et empêcher ainsi sa présentation devant la justice pour qu’il s’expliquer devant des juges à propos de son implication dans un vaste trafic de stupéfiants. 

Agé d’une trentaine d’années, le jeune fils d’Ammar Belhimer, Boumédiene Belhimer, tente pour le moment de se « faufiler » devant les enquêteurs des services de sécurité en expliquant que la quantité de drogues interceptée dans le véhicule qu’il conduisait ne lui appartient pas. Un avocat est venu l’assister pour l’aider à tromper la vigilance des enquêteurs de la gendarmerie nationale qui cherchent à établir la vérité sur l’origine de cette quantité de stupéfiants récupérée dans le véhicule du fils du ministre de la Communication.

A Relizane, de nombreuses sources sécuritaires craignent que les pressions exercées par des « interventions » d’en haut sur les services de la gendarmerie nationale aboutissent à la remise en liberté du fils du porte-parole du gouvernement sabotant ainsi sa présentation devant un tribunal compétent, la seule instance habilitée qui pourrait le soumettre à une enquête officielle. Si le fils d’Ammar Belhimer n’est pas présenté dans les heures à venir devant les juges, il risque bel et bien d’échapper définitivement à des éventuelles poursuites judiciaires continuant ainsi de jouir d’une parfaite impunité alors que pour de simples joints, des simples jeunes citoyens algériens se retrouvent derrière les barreaux pour une période de 7 années de prison ferme…

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10 تعليقات

  1. Pour commencer on peut incriminer quelqu’un pour le comportement de son enfant majeur
    Les « interventions «  ne sont pas le privilège de l’Algérie
    En France le fils de Fabius n’est jamais allé en prison pour ses affaires louches
    (C’est le seul qui me vienne à l’esprit)
    En cherchant bien on devrait en trouver d’autres et dans tout les pays
    L’Algerie ne fait pas exception en la matière
    Soyez objectif vous y gagnerez en crédibilité

    • « Soyez objectif vous y gagnerez en crédibilité.  » Qui c’est qui doit être objectif ?

      Est-ce parce qu’en France aussi il y a de l’interventionnisme au niveau de la justice par les politiques qu’on le légalise en Algérie ?

      Proposition : Sous l’article de la constitution qui traite de la justice, je propose qu’on légalise l’intervention des ministres en postes comme ceux qui ne le sont plus en faveur de leur progéniture criminelle ou incriminée. Amen

      Quel déraisonnement ?

  2. Cher Abdelkader,
    bien sur qu`ailleurs il ya du piston et puis? Ca ne justifie rien. Ici on n´incrimine pas directement le pere qui est ministre d´´un etat, donc il represente la le droit.
    Quelqu´un a dit que le simple citoyen est condamne pour un megot, et le fils d´un ministre?
    Vous devinez la reponse.
    Cordialement.

  3. son fils majeur et vacciné est responsable de ses actes et son père qui a peut être été défaillant a l époque dans l éducation de son enfant ne pourrait être mis en cause sauf s il intervient complaisamment pour obtenir sa libération sans poursuite et décision judiciaires. enfin, tout est possible dans ce pays puisqu on permis a de gros bonnets mafieux mis en cause par la justice, par les médias,par l opinion publique de quitter librement le pays