La vie devient de plus en plus chère en Algérie alors que la pandémie du COVID-19 est en pleine explosion. Preuve en est, au mois de mai dernier, les prix de plusieurs produits de large consommation ont explosé à la figure des Algériens et Algériennes. Et c’est l’indice officiel des prix à la consommation de l’Office National des statistiques (ONS) qui le confirme.
En effet, cet indice de l’ONS pour le mois de mai nous confirme qu’à Alger, la capitale du pays, les consommateurs ont souffert de l’augmentation des prix de la viande de poulet (+33,7%) et des fruits (+6,2%). Et si les œufs (-8,8%) et les légumes (-0,1%) ont connu des baisses, les autres produits de large consommation ont continué à flamber alors que les algériens sont éprouvés par les conséquences économiques de la pandémie du COVID-19. A titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais affichent une augmentation de 4,0% par rapport au mois d’avril. La pomme de terre ont augmenté de plus de 23 % au mois de mai par rapport au mois d’avril dernier.
Les prix de la carotte ont augmenté de plus de 8 % au mois de mai par rapport à avril de cette année 2020. Les artichauts verts de plus de 7.30 %, les plus fèves de plus de 5 %, les petits pois près de 10 %, la courgette de plus de 8 %. Les fruits frais ont connu également des augmentations vertigineuses en plein mois de mai. Le prix du citron a augmenté de plus de 22 % par rapport au mois d’avril et les oranges de plus de 10%.
Il n’y a pas que les produits alimentaires dont les prix ont explosé. Les prix des chaussures et des habits ont augmenté en moyenne au cours du mois de mai de plus de 6 % par rapport à l’année dernière 2019. Même les produits sanitaires ont connu des augmentations vertigineuses à l’image de l’alcool chirurgical dont les prix ont augmenté de près de 30 % par rapport au mois d’avril certainement en raison de l’évolution dramatique de la pandémie du COVID-19 en Algérie.
Les prix de la consultation pour une radiologie ont augmenté de plus de 8.47 %. Ces augmentations coincident, malheureusement, avec une forte chute du pouvoir des algériens en raison de l’impact économique de la pandémie du COVID-19. 50 % des travailleurs dans le secteur privé et public ont été mis en congé exceptionnel et de nombreuses entreprises privés notamment n’ont pas pu payer des salaires à leurs employés à cause de la situation très complexe dans laquelle elles se retrouvent. Une situation de quasi-faillite. Le portefeuille des Algériens se vide en ce moment et des moments difficiles attend nos compatriotes dans les mois à venir car aucune amélioration de la conjoncture ne se profile à l’horizon.