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vendredi, mai 3, 2024

Document exclusif. Examens du baccalauréat 2020 : les consignes du ministère de la Santé pour les candidats présentant des symptômes de la COVID-19

En Algérie, le ministère de la Santé a prévu un dispositif de prise en charge et de signalement des candidats aux épreuves du baccalauréat 2020 présentant des symptômes d’une infection par la COVID-19. Ce dispositif prévoit de conduire ces candidats jusqu’à un centre d’examen médical tout en envisageant un transport sécurisé vers un hôpital équipé d’une unité dédiée aux patients atteints de coronavirus COVID-19. 

Ce dispositif a été déployé et préparé par le ministère de la Santé dés le 27 août, nous apprend ce document exclusif obtenu au cours de nos investigations. Dans cette note des services de la direction générale de la prévention et de la promotion de la Santé du ministère algérien de la Santé, il est clairement expliqué que la couverture sanitaire durant les épreuves du baccalauréat lesquelles ont commencé depuis dimanche passé pour se terminer aujourd’hui jeudi, les éléments du SAMU et de la Protection Civile seront mobilisés pour prendre en charge les cas suspects déclarés chez les candidats et futurs bacheliers.

Les consignes insistaient énormément sur un soutien psychologique pour ne pas semer la panique au sein des autres candidats présents dans les centres d’examens. Les services du ministère de la Santé ont, toutefois, clairement indiqué qu’il est vital de suspendre l’examen du baccalauréat pour les cas suspects présentant des symptômes en faveur de la COVID-19. Ces cas suspects devront être transférés vers des centres de dépistage et se soumettre au protocole sanitaire prévu pour la prise en charge des patients atteints du coronavirus COVID-19. Pour l’heure, le ministère de l’Education nationale n’a pondu aucune note pour préciser le sort de ces candidats déclarés cas suspects et transférés vers les hôpitaux. Seront-ils exclus définitivement des épreuves du baccalauréat ou bénéficieront-ils de la programmation ultérieure des examens, à la fin de leur hospitalisation, au nom de l’égalité des chances ? Pour l’heure, personne en Algérie ne détient une réponse à cette question.

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