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dimanche, mai 5, 2024

Décryptage. 10 propositions concrètes pour permettre à l’Algérie de devenir un pays émergent et développé

L’Algérie a été confisquée par un cercle illégitime qui a mis en place un modèle économique intenable destructeur et vorace. Ce modèle a enrichi en puissance les oligarques et appauvri, voire terrassé, les citoyens sincères. Ces gens volent de façon délibérée pendant que d’autres en haut lieu applaudissent et récoltent les dividendes. Le peuple a aujourd’hui atteint une maturité politique sans précédent. Il sait surtout ce qu’il ne veut pas, ce qui veut dire qu’il sait ce qu’il veut et certainement il n’ira pas vers la crise des années 90, car il a eu sa dose.

Il faudra donc, profiter de l’élan actuel, et faire émerger des leaders locaux, régionaux choisis pour la représentation citoyenne, sur un projet social où peut émerger une Algérie nouvelle, une vraie Algérie avec un modèle économique sain et aspirant vers un avenir meilleur, pour nos enfants. Un climat de Confiance s’impose pour un changement en profondeur du mode de gouvernance / avec une refondation citoyenne de la constitution comme socle de référence. La question primordiale à régler est la recherche d’un modèle économique, basé sur la confiance et les compétences Algériennes par un consensus national sur les questions politiques et socio-économiques avec comme priorité la valorisation des ressources nationales et du potentiel humain compétent. Ceci consiste à éliminer le pouvoir de l’argent sale et séparer l’argent du politique.

Car la Politique de l’argent crée les scandales et la corruption légalisée gangrenant l’économie. D’abord créer un espace juste, sécurisé et de confiance pour les libertés individuelles et collectives de la presse, avec des mesures incitatives pour le renouveau démocratique et la relance économique. Sans la confiance citoyenne rien n’est possible car c’est la source même de développement des richesses à axer sur le développement durable (parc éolien ; énergie solaire, ressources hydriques), agriculture, PME/PMI, les secteurs publics et parapublics, l’université, la formation, brefs les secteurs socio-économiques dans une bonne gouvernance.

Il faudra créer un directoire sur les conditions de vie et les inégalités et mise en place d’un audit sur les dépenses publiques au niveau de toutes les régions et au niveau de l’état pour détecter les failles du système et les sources économiques. En clair, un ETAT DE DROIT avec une gouvernance participative et respect du Citoyen.

Historique : dans les années post coloniales, l’Algérie inonde en fruits et légumes les marchés européens, puis s’ensuivent les politiques dévastatrices où tout est importé et ou la sécurité alimentaire ne fait plus recette, maïs la gangrène politico-économique du tout va, vers la course due qui vole le mieux les richesses de notre pays, a mis à genoux le développement économique et social et favorisé la corruption à outrance, alors que le potentiel Algérien aurait pu hausser le développement à un niveau enviant beaucoup de pays, mais là n’était et n’est pas la préoccupation de nos dirigeants soutenus par leurs congénères de l’Occident !

L’Algérie est un pays à fort potentielle et qui peut devenir une puissance économique si la confiance et l’état de droit pourraient être rétablis avec une liberté d’entreprise et si l’on s’oriente sur la approche de responsabilisation des collectivités sur tous les plans car proches des citoyens, avec un mode de gouvernance entrepreneuriale stable, des équilibres budgétaires, le soutien à l’écosystème, à l’investissement national et étranger avec un partenariat collaboratif et participatif, à l’agriculture, la micro-entreprise, à l’artisanat et aux exportations l’’économie est l’essence de survie d’un pays et devra être l’axe prioritaire pour les secteurs industriels, les startups, PME-PMI, le bâtiment et travail public, l’agriculture, le tourisme, avec un assainissement du rôle des banques, et l’indépendance de la banque centrale ou les compétences devront jouer un rôle majeur de leadership.

L’économie c’est l’écoute du marché et du citoyen. Le marché désigne le lieu où des producteurs (commerçants, artisans, paysans) se rassemblent pour proposer leurs produits aux consommateurs. En économie, par extension, le marché est un système d’échange où se rencontrent l’offre (les vendeurs) et la demande (les acheteurs).

Avec un Model décentralisé, une autonomie de gestion des régions, il est possible de créer de la richesse avec la construction d’un renouveau démocratique / et non d’une Assemblée de militairo-putschistes ayant pleins pouvoirs qui élisent des présidents voulus leur liant pieds et mains et agit selon les désirâtes de nouveaux colons. Il est urgent de sauver l’économie, l’emploi et les richesses du pays, s’il en reste encore. Et ce sera aux Algériens de définir quelle Algérie ils veulent bâtir.

Les Algériens sont constants à dire ce qu’ils veulent avec une réelle volonté de sortie de crise. Pour réussir une relance économique, il est nécessaire de mettre à disposition des collectivités locales des collèges d’experts qui seront une force de leadership et d’action, avec la mise en place de mécanismes de contrôle stables et transparents ayant pour tâche d’apporter une meilleure analyse des besoins locaux, proche des citoyens, et un plan d’action concret pour sauver les entreprises existantes. Pour ce faire, un changement en profondeur des réflexes hérités d’une époque de spoliation et voracité économiques s’impose. De ce fait, Il faut :

1-) Renforcer et élargir le rôle des collectivités communales

2-) redéploiements des daïras sur les collectivités communales.

3-) mise en place de pôles d’expertise au service des collectivités, proches des besoins citoyens, avec des stratégies et budgets contrôlés

4-) Créations d’une assemblée communale citoyenne issue de représentants de quartiers, villages permettant de mieux répondre aux besoins socio-économiques des citoyens

5-) créer un portail économique d’information et des suggestions citoyennes pour une économie diverse, plurielle et multilatérale

6-) Numérisations/Digitalisation à tous les niveaux pour faciliter l’accès à l’information et impliquer les technologies de l’information, universitaires/ sciences sociales et travailler en symbiose avec les différents acteurs des administrations publiques pour une information et une administration au service du citoyen objectivent et de qualité envers et pour tout

7-) Redynamiser l’école et l’université: la non-adéquation des qualifications du système éducatif, universitaire, de la recherche et de la formation orienté sur les besoins du monde économique et du marché de l’emploi, ont induit un chômage structurel des jeunes particulièrement et le développement de l’informel dans l’économie.

8-) Réunir le savoir et le savoir-faire pour booster et encourager la recherche, la création entrepreneuriale avec des subventions contrôlées, des petites et moyennes entreprises, de l’agriculture, de l’élevage et autres secteurs publics et sociaux, de la santé

9-) Créations à tous les niveaux des secteurs économiques et sociaux une gouvernance d’excellence axée sur la confiance, l’équité et aussi et surtout favoriser l’innovation de pôle d’excellence, en éliminant la médiocrité.

10-) indépendances de la banque centrale et redynamiser la gestion de la clientèle du secteur bancaire par une concurrence innovante des services offerts.

Au niveau de l’Etat : un gouvernement muni d’un véritable plan opérationnel est une stratégie a court, moyen et long terme assisté d’une bonne gouvernance basée sur l’excellence munie d’un système de contrôle et d’une législation intègre et compétente. Garantir et définir des mesures attractives concrètes sont incitative de relance de l’appareil économique explicite, datée avec des délais de réalisation et d’exploitation, notamment en matière de développement rural, des exportations et de la transition énergétique.

Mettre en avant le développement de la production nationale avec maîtrise de la balance commerciale et la gestion des équilibres budgétaires et des facilités/fiscalités attractives aux investisseurs, en priorité aux Algériens, en facilitant l’investissement (i.e) Exonération de TVA étudiée, facilités administratives, aides aux startups/incubateurs d’entreprises/Hub), micro-crédits, et la diminution étudiée des charges patronales»), Ouvrir la possibilité de gouvernance collaborative dans une entreprise participative ou les employés participant au développement de leur entreprise et tirent profit des bénéfices avec une statistique fiable et contrôlée, par des enquêtes/audit sur les différents pôles jugées prioritaires.

Rééquilibrer le pouvoir d’achat 

La protection du pouvoir d’achat des citoyens et plus particulièrement des catégories vulnérables. Suppose implicitement l’indexation de l’ensemble des minima sociaux sur un indice des prix calculé sur un panier moyen des catégories vulnérables, des handicapés, par une revalorisation des allocations familiales, des primes de scolarité et des bourses d’études, les activités des non-salariés cotisants à la Casnos.

Exemple : polémique sur le lait/patates : ou le peuple s’attend à une vision et stratégie globale et non à parler de patates ou de lait. Parc logement : Manque cruel de données sur la demande et conditions d’octroi ( Rachwa) et construction bâclées au lieu de mesures d’incitation pour l’acquisition de logements. Santé : les efforts doivent être concentrés pour une revalorisation du secteur de la santé et créés une synergie au niveau des secteurs médicaux en responsabilisant et écoutant les acteurs et experts.

La pandémie actuelle a révélé de grands manquements de gouvernance à tous les niveaux. Renforcer les activités sportives, lucratives/artistiques/ Espaces verts, Tourisme : El Jism essalim fi el 3aql al-assalim…

En conclusion

Le plus important c’est de restaurer les rapports de confiance entre les dirigeants et les citoyens. Il n’y a pas d’économie, pas de défense, pas de politique éducationnelle sans la confiance et la justice. Encourager la promotion de l’indépendance des décisions responsables des initiatives à tous les niveaux socio-économiques, de l’innovation scientifique, flexibilité et le compter sur soi avec une politique d’accompagnement, et de protection des secteurs productifs, des entreprises algériennes pour faire face à la concurrence et revisiter les accords de libre-échange avec les partenaires extérieurs. Lancer des mécanismes à l’international pour récupérer l’argent qui est volé et qui se retrouve à l’étranger, par définition n’a aucune légitimité d’être placé au niveau des banques étrangères.

Et, le règlement international bancaire international, sous contrôle entre guillemets, stipule que vous ne pouvez pas ouvrir un compte si vous ne déterminez pas l’origine des fonds. Alors comment se fait-il que tous ces milliards se baladent à l’étranger ? Un des mécanismes a actionné pour récupérer l’argent volé est que le statut des binationaux permet de déposer une plainte auprès des juridictions de résidence pour récupérer les fonds déposés indûment par les oligarques à l’étranger qui sont des pays du recel, sachant que le receleur est autant fautif que le voleur.

Plus de régionalisation et de géostratégie au lieu d’enflammer les conflits, aller de plus en plus vers un Maghreb Uni pour réunir les diverses potentialités gagnant/gagnant, et, à titre de comparaison de l’UE et d’un Maghreb Uni, une meilleure coopération et fructification socio-économique, autour du bassin méditerranéen.

Quelques statistiques et analyses balance de paiements : pour l’ensemble de l’année 2019, le déficit de la balance commerciale a augmenté de plus de 34% par rapport à l’année précédente soit de 6,11 milliards de dollars, contre 4,53 milliards de dollars en 2018, ce recul dut à la baisse des exportations algériennes d’hydrocarbures en 2019, puisque les exportations HORS hydrocarbures sont insignifiantes.

Les exportations hors hydrocarbures ont certes fortement augmenté de 158 % durant la période de référence, mais elles restent dérisoires. De 344 millions USD en 2003, elles sont passées à 889 millions USD en 2018.

Déficit permanent de la balance commerciale hors hydrocarbures pour les importations est enregistré durant la période 2003-2018, constituant un véritable point faible pour les capacités d’export vers les marchés européens Importations. Les importations algériennes de l’Union européenne ont connu une très forte hausse entre 2003 et 2018.

Selon les chiffres présentés par le ministère du commerce (Le 25.02.2020), les importations sont passées de 9 milliards de dollars à 21 milliards de dollars en 15 ans, soit une hausse de près de 150%. Malgré une baisse de 9,5%, elles ont atteint 41,93 milliards de dollars en 2019, contre 46,33 milliards en 2018FMI/Banque Mondiale: on s’achemine vers des prêts et qui disent prêts dits dépendance, aujourd’hui alimentaire et en biens d’équipement et demain et dépendance humiliante Prête avec des conditions de dictat, sévèrement impose sur les sociétés qui vont travailler en Algérie/ c.a.d l’argent du prêt reste au niveau des sociétés choisies par le préteur et si rééchelonnement les conditions de prêts sont plus drastiques.

Réforme de 1988 : ouverture aux étrangers avec une classe de nouveau riche illégal non honnête qui a émergé. Car privatiser à outrance, l’économie tombe aux mains des étrangers, qui vont s’intéresser qu’au profit d’où la dépendance totale et appauvrissement du peuple qui va tirer les salaires vers le bas car le patron est ROI.

Brésil : le néolibéralisme a mis le peuple à genoux, jusqu’au bout des maux et des souffrances.

 États Unis d’Amériques : 4% d’américains possèdent l’Amérique. Les riches décident du sort des pauvres qui s’appauvrissent.

 Argentines : ouvriers, syndicats, cadres ont repris le destin de leur pays en main, ce qui a été laissé par les Jacobins sont des exemples qui ont permis au pays de surmonter la crise économique avec succès.

Islande 2008 : la crise financière de 2008 en Islande a mis en faillite les 3 banques principales du pays. Sous l’étiquette de la voix du peuple, suite à la colère des citoyens Islandais et des manifestations à grande échelle, au prix de l’austérité et de l’endettement des ménages, l’Islande, premier pays occidental placé sous perfusion du Fonds monétaire international (FMI), a renoué avec la croissance en 2011. Les fraudeurs de la finance ont été jetés en prison, les banques nationalisées, les investisseurs étrangers-alléchés avant la crise par des rendements élevés– contraints d’assumer une partie des pertes. L’Islande renoue, avec la croissance après des années de purge, du rejet de la politique traditionnelle qui ont fait fuir des milliers de ses ressortissants à l’étranger, dont de nombreux jeunes, la plus grande vague d’émigration du pays depuis la fin du 19e siècle.

 

Vietnam : État socialiste, le Vietnam est devenu un modèle économique et politique dont la Corée du Nord souhaite s’inspirer. Au départ, un pays désespérément pauvre et exsangue, au développement bloqué. Au tournant des années 1980 le Vietnam sort de trois guerres successives, avec la France d’abord, les États-Unis ensuite et, enfin, au Cambodge lors de l’épisode des Khmers rouges. Aujourd’hui 4/5 des investissements au moyen de ses ressources propres.

1986, la décollectivisation de l’agriculture suite au mécontentement grandissant des populations, fait au marché une place croissante dans la régulation des activités économiques ; le secteur privé, tant national qu’extérieur, gagne en importance ; le pays s’ouvre aux échanges ainsi qu’aux capitaux Etranger et se prépare à intégrer l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

3e exportateur mondial de riz : 35 millions de tonnes en 2003.

Exportations multipliées par 8 entre 1990 (2,4 milliards de dollars) et 2003 (20,2 milliards de dollars) à 60 % du PIB.

Une gouvernance flexible est une des forces du système, flexible financière et économique de qualité avec la liberté des énergies entrepreneuriales et élargissement d’une ouverture croissante sur l’extérieur.

1990 le capital de 12,6 % du PIB, atteint aujourd’hui 35,1 %. Ceci est dû à la diversification des activités vers des créneaux à plus haute productivité en gamme qualitative.

Equilibre entre provinces riches et pauvres pour réduire les inégalités sociales. 1990, la dette de 380 % du PIB passe à 38 % en 2002 et que son  secteur des services ne représente que 6 % des exportations.

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