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vendredi, mai 3, 2024

COVID-19. Tizi-Ouzou, Oum El-Bouaghi ou Boumerdès : ces wilayas qui enregistrent une hausse des décès

Certaines wilayas en Algérie ont enregistré une hausse des décès liés au COVID-19, nous apprend l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique officiel relevant du ministère algérien de la Santé et chargé de mener des enquêtes de terrain pour cerner l’évolution de l’épidémie au sein de la population algérienne.

Le dernier rapport épidémiologique de l’INSP effectivement que certaines wilayas à travers le pays ont enregistré une hausse des décès dépassant les 3 % par semaine.  Il faut savoir, d’abord, que les wilayas de la région Centre du pays ont enregistré à elle seule près de la moitié des décès (46,7 %) officiellement recensés par le ministère de la Santé en Algérie. La région centre est  suivie par l’Est (33,6 %), le Sud (10,2 %) et l’Ouest (9,4 %) concernant les décès officiellement recensés.

Il est à noter qu’en général, le taux des décès a augmenté en Algérie de 2,1 % entre le 14 et le 28 décembre 2020. Il convient de signaler également Saïda est la seule wilaya à n’avoir déclaré aucun décès depuis le début de l’épidémie.

En revanche, les wilayas qui ont enregistré une hausse des nouveaux décès égale ou supérieure à 3 % entre les mois de décembre 2020 et de janvier 2021 Tizi Ouzou (9 décès supplémentaires ; hausse de 4,0 %) et Boumerdes (3 décès ; 3,8 %), Mila (2 décès ; 3,6 %), Oum El Bouaghi (2 décès ; 3,3 %), Constantine (3 décès ; 3,2 %) et Tébessa (3 décès ; 3,0 %), Oran (2 décès ; 3,0 %), Laghouat (5 décès ; 13,2 %), Tamanrasset (1 décès ; 7,7 %) et enfin Biskra (3,7 %).

Signalons enfin que l’Algérie ne recense que les décès des patients confirmés par les tests de dépistage RT-PCR. Or, au regard de la faiblesse criante de la politique du dépistage sanitaire menée par les autorités algériennes depuis le début de la pandémie au mois de mars 2020, les bilans des décès communiqués officiellement par le ministère algérien de la Santé ne reflètent pas réellement les pertes humaines provoquées par les ravages de l’infection au COVID-19 au sein de la population algérienne. C’est pour cette raison que le bilan de 2 881 décès cumulés notifiés jusqu’au 28 janvier dernier n’est pas du tout fiable.

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