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dimanche, avril 28, 2024

COVID-19. Les 11 foyers les plus actifs de l’épidémie en Algérie

L’Algérie abrite encore au moins 11 foyers actifs du virus coronavirus COVID-19, indiquent les données épidémiologiques recueillies par le dernier rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP). 

L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.

Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 14 août, l’INSP explique que pas moins de 11 wilayas ont notifié plus de 1 000 cas cumulés. Jusqu’au 07 août, le nombre de ces wilayas ne dépassait pas les 8. 4 de ces wilayas ont dépassé les 2 000 cas.  En vérité, ces 11 wilayas sont les foyers les plus actifs du coronavirus COVID-19 sur le territoire algérien.

Ce sont par ordre croissant : Biskra (1 006), Djelfa (1 013), Tipaza (1 071), Ouargla (1144), Béjaïa (1 201), Batna (1 226), Constantine (1 348), Sétif (2 739), Blida (2 808), Oran (2 976), et Alger (3 924). Le bulletin de l’INSP a relevé que Djelfa, Biskra et Tipaza ont dépassé cette semaine le cap des 1 000 cas et que deux wilayas sont de la région
Sud. Plus de la moitié des cas  positifs et infectés par la COVID-19  (54,3 %) émanent de ces onze wilayas.

Tout indique enfin que ces 11 wilayas abritent les clusters les plus dangereux en Algérie. « Cluster » est un terme anglais qui signifie en français « grappe » ou « groupe ». Dans le cas de la pandémie de Covid-19, les autorités sanitaires et les épidémiologistes emploient ce terme lors de la survenue d’au moins 3 cas confirmés ou probables, dans une période de 7 jours et qui appartiennent à une même communauté ou ont participé à un même rassemblement de personnes, qu’ils se connaissent ou non.

Pour tenter de freiner la transmission du virus, les épidémiologistes conseillent toujours  au gouvernement d’appliquer des mesures restrictives dans les régions qui abritent ces cluster : interdiction des rassemblements collectifs dans les villes touchées, fermeture des établissements scolaires, limitation des déplacements… Si rien n’est fait, le virus va continuer de se propager mettant en péril la santé publique de toute la population du pays.

 

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