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samedi, avril 27, 2024

COVID-19. Le bilan des morts dépassent les 100 victimes par jour et les autorités algériennes restent dans le déni

L’épidémie de la COVID-19 commence à faire des de nombreuses victimes en Algérie. Les bilans des décès ne cessent de s’aggraver de jour en jour, mais les autorités algériennes restent encore dans le déni et refusent de dévoiler la vérité à l’opinion publique. Pis encore, le ministère algérien de la Santé communique des statistiques totalement déconnectées de la réalité amère que subissent de plein fouet les soignants algériens dans les hôpitaux du pays. 

Oui, la réalité quotidienne à laquelle sont confrontés les soignants algériens depuis plusieurs jours est tragique. Pour preuve, ces dernières 48 heures, le bilan des décès provoqués par les formes les plus graves de la COVID-19 a dépassé les 100 morts. Hier mercredi 7 juillet, ce bilan macabre a même flirté avec les 120 victimes décédées à la suite des insuffisances respiratoires provoquées par une infection à la COVID-19, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources hospitalières.

Hier mercredi, à l’hôpital de Tipaza, 12 patients sont morts à la suite d’une infection par le SARS-CoV-2. L’hôpital de Koléa a déploré la même de 6 patients qui n’ont pas pu être secourus en raison de la gravité de leur détresse respiratoire. A Mustapha Bacha, le plus grand hôpital d’Alger et de toute l’Algérie, l’unité COVID-19 a déploré la mort de 12 patients. De nombreux autres hôpitaux algériens ont comptabilisé plusieurs victimes. Les wilayas du centre du pays sont les wilayas les plus meurtries par l’épidémie, assurent de nombreuses sources hospitalières. Il s’agit notamment des wilayas d’Alger, Blida, Ain Defla et Tipaza où plusieurs dizaines de morts sont déplorés quotidiennement par les hôpitaux abritant des unités de COVID-19 saturées et totalement débordées face à la forte affluence des patients atteints des formes les plus graves du virus.

L’épidémie progresse également sur l’ensemble du territoire national et les hôpitaux algériens de plusieurs wilayas sombrent dans une anarchie sans précédent à cause des tensions provoquées par le nombre de plus en plus élevé de patients gravement malades qu’il faut hospitaliser en toute urgence. Le manque cruel de moyens comme l’oxygène médical et les lits de réanimation ainsi que les respirateurs artificiels complique encore davantage la mission du personnel médical et paramédical.

Les autorités algériennes banalisent le danger et communiquent de faux chiffres pour voiler cette tragédie qui se déroule dans l’indifférence générale des hauts responsables du pays incapables d’apporter des solutions concrètes à la crise sanitaire.

 

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