L’Algérie a connu jusque-là deux effrayants pics des hospitalisations des cas les plus graves et sévères de la COVID-19. Le premier pic a été enregistré le 24 juillet dernier et le deuxième pic a été relevé le 19 novembre dernier, révèle le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme scientifique relevant officiellement du ministère algérien de la Santé.
Le premier pic est atteint le 24 juillet avec 12 784 patients en structures hospitalières pour Covid-19. C’est le record qui a été enregistré dans les hôpitaux algériens depuis le début de l’épidémie au mois de mars dernier. Le nombre moyen quotidien de patients hospitalisés durant cette semaine du mois de juillet dernier était de 11 729, nous apprend ainsi le rapport de l’INSP. Fort heureusement, la pression a diminué ensuite sur les hôpitaux algériens et diminution régulière du nombre d’hospitalisations a été observée jusqu’au 07 octobre où l’Algérie a enregistré le nombre le plus bas (2 222) de patients hospitalisés à l’échelle nationale.
Malheureusement, à partir de la deuxième du mois d’octobre, le nombre de patients en structures hospitalières remonte à travers l’ensemble du pays. Et le deuxième pic le plus effrayant dans les hôpitaux algériens est enregistré le 19 novembre avec 8 375 patients hospitalisés. Là encore, une nouvelle baisse a été observé dans plusieurs hôpitaux à travers le pays.
Et au cours des cinq dernières semaines, le nombre moyen de patients en structures hospitalières est de 4 725 – 6 207 – 7 491 – 7 536 et 7 081 respectivement entre le 30 octobre et le 05 novembre, entre le 06 et le 12 novembre, entre le 13 et le 19 novembre, entre le 20 et le 26 novembre et, entre le 27 novembre et le 03 décembre. L’effectif le plus bas a été observé le 30 octobre par l’INSP avec 4 272 patients hospitalisés un jour donné. L’Algérie a-t-elle traversé pour autant avec réussite la zone de turbulences ? Non, aucune assurance ne peut être fournie car la situation sanitaire est loin d’être maitrisée et une nouvelle vague des hospitalisations des cas les plus graves n’est pas à exclure au cours de ce mois de décembre.
