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lundi, octobre 7, 2024

COVID-19 : En Algérie, la transmission toujours en forte croissance et reste préoccupante

La transmission du virus COVID-19 est-elle réellement en recul en Algérie ? Non, c’est faux ! Et les nouvelles données épidémiologiques indiquent tout le contraire et confirment que la transmission du coronavirus COVID-19 est toujours en forte croissance et reste préoccupante en Algérie. C’est du moins ce que nous apprend à ce propos un rapport officiel de l’Institut National de la Santé Publique en Algérie.

L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.

Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 20 août dernier,  il est clairement expliqué que le nombre de cas cumulés des cas positifs au coronavirus COVID-19 et identifiés par des tests de dépistage PCR+  a dépassé les 40 000 cas. Cela signifie que le taux d’incidence est de 94,50 cas pour 100 000 habitants, l’augmentation de l’incidence de la maladie est de 8,3 % par rapport aux deux premières semaines du mois d’août.

Certes, le taux d’augmentation de cette incidence est en train diminuer légèrement car il était de 10,7 % et de 12,7 % respectivement les semaines du 7 au 13 août et du 31 juillet au 06 août. Cependant,  Treize wilayas notifient plus de 1 000 cas dont trois nouvelles par rapport à la semaine précédente. Ce sont Biskra (1 101), M’Sila (1 058) et El Oued (1 001). Les cinq wilayas enregistrant les taux d’incidence les plus élevés sont identiques à celles de la semaine précédente, et sont représentées par Blida (219,74 cas pour 100 000 habitants), Tindouf (195,79), Oran (174,01), Ouargla (161,60) et Sétif (158,37).

Ces chiffres indiquent enfin que l’Algérie est toujours confrontée à un niveau de vulnérabilité élevé de l’épidémie car son taux d’incidence dépasse toujours le seuil d’alerte définit par les épidémiologistes qui est de 50 cas de coronavirus pour 100.000 habitants. Rappelons enfin Le taux d’incidence correspond au nombre de personnes infectées sur une semaine, dans une population de 100 000 habitants. Deux seuils ont été fixés par les épidémiologistes : le seuil de vigilance est atteint si plus de dix personnes sont infectées pour 100 000 habitants. Le seuil d’alerte se trouve à 50 personnes infectées. En Algérie, force est de constater que ce d’incidence continue d’atteindre des proportions très alarmantes et inquiétantes.

 

 

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