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vendredi, mai 3, 2024

COVID-19. Des patients algériens gravement atteints contraints de venir à l’hôpital avec leurs propres concentrateurs d’oxygène

La 3e vague qui déferle en ce moment sur plusieurs régions en Algérie a provoqué de très fortes perturbations au niveau des hôpitaux algériens. A Alger, face à la pénurie des lits dans les services de réanimation et le manque cruel de l’oxygène médical, les patients gravement atteints sont priés par les soignants de se procurer eux-mêmes des concentrateurs d’oxygène pour pouvoir les prendre en charge et les soigner convenablement. 

En effet, à l’hôpital Salim Zemirli d’El-Harrach comme au CHU Nafissa Hammoud (Ex-Parnet) à Hussein Dey, les patients ramènent leurs propres concentrateurs d’oxygène pour pouvoir bénéficier de soins intensifs dispensés par le personnel médical et paramédical de ces établissements publics, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources hospitalières. Cette tendance s’est imposée depuis plus d’une semaine en raison des ruptures successives en matière d’approvisionnement en oxygène médical. Au niveau de la capitale Alger, comme dans plusieurs grandes wilayas comme Oran, Blida ou Sétif, les équipements médicaux manquent cruellement pour pouvoir appliquer une oxygénothérapie au profit des patients souffrant énormément d’insuffisance respiratoire.

ll faut savoir qu’il existe trois façons de fournir de l’oxygène au patient atteint gravement de COVID-19 : les bouteilles d’oxygène gazeux, les réservoirs d’oxygène liquide et le concentrateur d’oxygène. Le choix se fait en fonction des spécificités du patient, et surtout du débit d’oxygène dont il a besoin.

Malheureusement, en raison du niveau alarmant de l’équipement des hôpitaux publics dans les régions énormément peuplées comme la wilaya d’Alger, les bouteilles ou les réservoirs d’oxygène font l’objet régulièrement notamment depuis le début de ce mois de juillet de pénuries cycliques en raison de la forte demande qui a quintuplé, attestent à Algérie Part plusieurs sources hospitalières, en raison du déferlement de la 3e vague épidémique.

Il faut savoir également que l’oxygène gazeux a pour principal inconvénient d’exiger un renouvellement fréquent des bouteilles alors que k’oxygène liquide est moins contraignant, mais il est réservé aux patients nécessitant de forts débits, supérieurs à 9 l/mn. Le concentrateur d’oxyène est donc adapté aux patients ayant besoin d’un débit plus faible. Il extrait l’oxygène de l’air ambiant. C’est pour cette raison que cet équipement est beaucoup recommandé aux patients atteints par les symptômes les plus graves de COVID-19 par les soignants algériens.

Le concentrateur d’oxygène  évite aux soignants et aux patients la contrainte de la fourniture régulière de nouvelles bouteilles ou du remplissage de réservoir. Par ailleurs,
le principe de fonctionnement de ces appareils est simple : ils captent l’air présent autour d’eux et le filtrent de façon à éliminer l’azote. En effet, l’air que nous respirons est constitué à 21% d’oxygène et à 78% d’azote, le reste étant composé d’autres gaz. Le concentrateur va retenir l’azote et ainsi délivrer au patient un air plus fortement dosé en oxygène. Ce dernier n’est jamais pur, sa concentration varie de 87% à 96%.
Pour fonctionner, le concentrateur a besoin uniquement d’électricité et de filtres en bon état. Il doit donc être branché sur le secteur et régulièrement entretenu.

Dans plusieurs hôpitaux algérois, cet équipement est devenu vital pour le patient gravement infecté par le coronavirus COVID-19. Et même s’il n’y pas de lits pour hospitaliser des patients, les couloirs des hôpitaux sont « squattés » et le moindre espace disponible est improvisé comme une « place » pour un patient en quête désespéré de soins intensifs. A El-Harrach, Hussein Dey et d’autres localités de la capitale algérienne, il est devenu très fréquent de constater des patients hospitalisés à même le sol faut de place dans les unités COVID-19. Et cette situation risque de se prolonger durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines si rien n’est fait pour ralentir cette effrayante 3e vague de l’épidémie.

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7 تعليقات

  1. Mouloud
    Infâme personnage.., tes compatriotes vivent dans d’atroces souffrances dans un pays qui exporte des milliards de dollars de pétrole et de gaz et qui n’arrivent même pas à avoir de l’oxygène.. car il est revendue sous le manteau aux plus offrant..et toi petite sous merde et suceur des mafieux tous ce que tu trouves à redire c’est :
    « Pour une fois que des algériens se prennent en charge et oublient la mamelle de l’état, c’est magnifique »
    Toi et ta secte de cachiristes vous le cancer qui gangrène le pays.

  2. @Balou@ infame esclave soumîs à ton roitelet momo6 baron de la drogue, proxénète et pédophile notoire
    Esclave d’une monarchie moyenâgeuse qui renvoie ses propres enfants vers les rues ‘Espagnoles et d’Europe pour dealer, voler et se protituer
    Une monarchie qui est première productrice et exportatrice de cannabis, une drogue, un poison, qui non seulement empoisonne ses propres concitoyens mais la totalité de ses voisins juste pour faire des bénéfices

    Traitre à la Oumma, en s’alliant à l’entité sioniste criminelle qui a colonisé une terre d’islam , massacre et des enfants et bébé gazouis juste pour l’aider à combattre son ennemi de l’Est
    Toi, minable , va regarder ou ta soeur à passé la nuit hier, va regarder ou ton frère mineurs se trouve, surement dans une rue de Madrid ou de Paris comme les dizaines de prostituées, de mineurs pédophiles, ou de femmes esclaves au moyen orient
    Mouloud lui est un berbère algérien libre, il pense ce qu’il veut, il écrit ce qu’il pense et c’est son droit car l’Algérie est son pays.. pas le tien , .toi le marochien

  3. LEs meilleurs hôpitaux d’Afrique !!!!
    Ceux qui connaissent l’anjiri savent de quoi ils retournent. Les caniches ont toujours une gamelle, quant aux pauvres ils ont la chance de crever dans des hôtels 4****.
    Et nous avons toujours des trouducs qui vont faire un marathon pour accompagner teboune hachakoum à El allia quand il va crever.
    Vous n’avez que ce que vous méritez, sinon un peu plus.