6.9 C
Alger
vendredi, mai 3, 2024

COVID-19. Chaque jour, plus de 173 patients algériens sont admis dans les services de réanimation

Au moment où certains Algériens doutent fortement de l’existence de cette épidémie ravageuse qui est la COVID-19, dans les hôpitaux, c’est le chaos qui règne notamment depuis le 7 novembre dernier. Et c’est un rapport officiel de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui le confirme officiellement. Cet organisme officiel et étatique relevant du ministère algérien de la Santé a révélé dans son dernier bulletin épidémiologique que chaque chaque plus de 173 patients sont admis dans les services de réanimation des hôpitaux algériens. 

Ces statistiques officielles ont été réunies  par les experts de l’INSP lors de leurs recherches entamées durant la semaine du 1 au 7 novembre dernier.  Au niveau national,  pourcentage des patients algériens soignés dans les services de réanimation est de 6,5 %. Le même rapport de l’INSP nous apprend également que les hospitalisations en Unité de soins intensifs ont progressé de 17,6 % sur l’ensemble du territoire national car le nombre quotidien moyen de patients en réanimation est passé de 147,3 (semaine du 25 au 31 octobre) à 173,1 (semaine du 01 au 07 novembre).

Cette augmentation est particulièrement importante dans les wilayas du centre du pays comme Alger, Blida ou Béjaia. Les wilayas du centre du pays ont  enregistré 196 hospitalisations en réanimation le 7 novembre dernier. Dans les wilayas d’Alger, Blida, Médéa et Djelfa, il a été enregistré plus de 100 patients en réanimation avec un pic de 111 le 04 novembre. Le nombre moyen quotidien de patients en réanimation est passé de 93,7
entre le 25 et le 31 octobre, à 109,0 entre le 01 et le 07 novembre, soit  une augmentation notable de 16,3 % dans ces wilayas. Au niveau d’Alger, le nombre moyen quotidien est de 92,1 pour la semaine du 1 jusqu’au 7 novembre dernier. Alger et ses hôpitaux accueillent  84,5 % des patients en réanimation des wilayas de Blida, Alger, Médéa et Djelfa.

Avec des services de réanimation faiblement équipés et très mal structurés, l’Algérie ne pourra malheureusement pas secourir des vies en danger. D’où l’importance de la prévention et la sensibilisation pour ralentir la propagation de l’épidémie COVID-19 sur l’ensemble du territoire national.

 

dernières nouvelles
Actualités

2 تعليقات

  1. Je ne comprends pas, vous nous avez habitué à un véritable journalisme d’investigation comment se fait il que vous jouyiez les pompiers pyromanes en hurlant au loup pour distiller la psychose dans les esprits, vous souhaitez que l’état nous empoisonne avec des vaccins ARN de Big pharma? Alors que ce virus mutant devient de moins en moins dangereux et se guérit facilement avec de l’hydroxichloroquine et de l’azytromicine, quel but servez vous? Vous n’écoutez donc pas Raoult, Perronne, Toussaint… les sommités mondiales non corrompues de l’épidémiologie ? Merci d’arrêter de diffuser la peur et de veiller à donner des informations qui ne servent pas les intérêts qui ne sont pas ceux des peuples.

  2. 690 millions USD pour les hopitaux ; c’est du pipi de chat . C’est a peine 16 USD par an pour chaque algerien .
    De quoi acheter un sirop et une boite d’aspirine.
    Aux USA , les depenses de sante par an et par habitant sont de 10500,00 USD ; alors qu’en algerie c’est a peine 170 USD .
    On est loin , tres loin !