Depuis le 09 novembre dernier, pas moins de 144 848 patients algériens ont été mis sous traitement au sein des hôpitaux publics équipés d’unités COVID-19 et répartis à travers le pays. C’est ce qui nous apprend l’Institut National de la Santé Publique (INSP) dans son dernier bulletin épidémiologique concernant les évolutions de la situation sanitaire du pays à la lumière des données de l’épidémie de la COVID-19.
Selon la même source, l’augmentation des personnes atteintes de COVID-19 et placées sous traitement remonte au 02 septembre dernier où le nombre de patients mis sous traitement était de 109 615. A cette période-là, les hôpitaux algériens ont enregistré une augmentation de 41,2 % par rapport au 31 juillet où le nombre était de 77 606 patients traités. Le nombre des patients traités va augmenter ensuite de 12,6 % avec au 06 octobre pour atteindre les 123 429 malades traités.
Il est à rappeler que le protocole de traitement appliqué dans les hôpitaux algériens depuis le début du mois d’avril était basé sur la chloroquine. Mais petit à petit, constant l’inefficacité de cette molécule et ses dangereux effets secondaires, les médecins algériens se tournent vers un autre traitement notamment la corticothérapie et des anticoagulants. Malheureusement, le traitement dans les hôpitaux algériens est énormément perturbé et saboté par la pénurie criante de l’oxygène médicale et du matériel d’assistance respiratoire alors que le nombre des patients souffrant de détresses respiratoires ne cesse d’augmenter de façon alarmante.
