Les langues se délient au sein de la gendarmerie nationale en Algérie à la suite du limogeage brutal du commandant de cette institution militaire stratégique. Algérie Part a fait de nouvelles découvertes au cours de ses investigations concernant l’étendue de la corruption au sein de la gendarmerie nationale sous l’égide du général Ghali Belkecir et du général-major Abderrahmane Arrar.
Cette fois-ci, nous avons pu confirmer au cours de notre enquête que le général-major Abderrahmane Arrar, limogé hier mardi, instrumentalisait excessivement son ami le promoteur immobilier basé à Oran et Mostaganem Kaibiche Fethi pour faire des affaires et s’enrichir sur le dos de l’institution de la gendarmerie nationale. Pour preuve, le colonel de la gendarmerie nationale Kabaili Rédha, chef d’Etat-Major des forces de la gendarmerie nationale de la région d’Ouargla a versé un important pot-de-vin, d’un montant de 600 millions de centimes, à Kaibiche Fethi pour que ce dernier puisse intervenir auprès du général-major Abderrahmane Arar dans le but de le maintenir dans ses actuelles fonctions à Ouargla espérant ainsi renforcer son CV avec l’espoir d’obtenir un jour une promotion qui lui ouvrirait les portes d’un poste au sein du haut commandement de la gendarmerie algérienne.
Selon nos sources, le colonel Kabaili Rédha lorgne le poste de commandant du 2e commandement régional d’Oran. Et pour réaliser ce rêve, ce colonel est prêt à tout. Notons enfin que le colonel Kabaili Rédha détient de nombreux biens à Ain El-Turk, la fameuse station balnéaire très prisée de la ville d’Oran. Ce haut gradé de la gendarmerie nationale est associé dans un hôtel, des chambres froides et un complexe touristique composé de plusieurs bungalows. Derrière des prêtes-noms, le colonel Kabaili Rédha est en train d’amasser une véritable fortune. Dieu merci, depuis le limogeage du général-major Abderrahmane Arrar, plusieurs enquêtes sur des faits de corruption au sein de la gendarmerie nationale seront diligentées, assurent enfin nos sources. Avec le départ du général Ghali Belkecir et celui d’Abderrahmane Arrar, la gendarmerie algérienne devra renaître de ses cendres car les dégâts sont énormes avec des pratiques scandaleuses de détournements de fonds publics et de blanchiment d’argent.
