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jeudi, mai 2, 2024

Confidentiel. Tebboune a tranché sur le sort de Mohamed Arkab, Zeghmati et trois autres ministres

5 ministres seront lourdement sanctionnés et devront quitter prochainement le gouvernement. Abdelmadjid Tebboune a tranché sur le sort de ces ministres qui seront éjectés de leurs postes, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. Parmi ces 5 ministres, nous retrouvons Belkacem Zeghmati, le ministre de la Justice, et Mohamed Arkab, le ministre de l’Energie. Ces ministres seront les premières victimes du prochain remaniement gouvernemental, prévu initialement avant le mois du Ramadhan, mais reporté à cause de la situation de paralysie du pays provoquée par l’épidémie du COVID-19. 

Décriés et sévèrement critiqués pour leurs mauvais bilans et leurs nombreuses bourdes à la tête de leur secteur, le palais Présidentiel d’El-Mouradia a décidé officiellement de se débarrasser de ces deux ministres. Belkacem Zeghmati était dans le viseur depuis l’arrivée de Tebboune au pouvoir fin décembre 2019. Zeghmati a joué un rôle incontournable dans les campagnes de dénigrement et de déstabilisation font fut l’objet Tebboune lorsqu’il étai candidat aux élections présidentielles du 12 décembre 2019. C’est Belkacem Zeghmati qui est allé jusqu’à présenter Khaled Tebboune le 9 décembre 2019 devant un nouveau juge d’instruction dans l’optique de l’inculper dans un nouveau scandale à travers lequel il était question de discréditer définitivement la candidature de Tebboune aux présidentielles.

Dés la chute de son parrain, le général Wassini Bouazza, l’ex-homme fort de la DGSI, à savoir les services secrets, le 14 avril dernier, Belkacem Zeghmati savait que ses jours étaient comptés. Quant à Mohamed Arkab, le ministre de l’énergie, son incompétence notoire et son incapacité à gérer le secteur le plus stratégique du pays, à savoir celui des hydrocarbures, ont fait de lui un ministre totalement indésirable au gouvernement. Ne maitrisant aucun dossier clé du pétrole et du gaz en Algérie, Mohamed Arkab a été l’incarnation de l’échec et de la mauvaise gouvernance ces derniers mois en Algérie.

Parmi les trois autres ministres annoncés partants, selon nos sources, nous retrouvons enfin le ministre du Commerce, Kamel Rezig dont les dérives populistes ont gravement énervé Tebboune et son premier-ministre, Abdelaziz Djerad. Ce dernier a, d’ailleurs, rappelé à l’ordre récemment Kamel Rezig en lui demandant de ne plus empiéter sur les prérogatives de ses autres collègues du gouvernement. Il est reproché à Kamel Rezig de se mettre trop en avant à travers des mises en scène largement médiatisées et dont les conséquences sont totalement néfastes sur l’image du gouvernement algérien. Un excès de populisme qui cause problème aujourd’hui aux yeux du Palais Présidentiel d’El-Mouradia.

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