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vendredi, mai 3, 2024

Confidentiel. Le Procureur du tribunal de Dar El-Beida à l’origine de l’humiliation des avocats faisait d’au moins 4 plaintes

Le Procureur de la République adjoint près le tribunal de Dar El-Beida qui est à l’origine de l’incident insolite ayant défrayé la chronique à la fin de la semaine passée en provoquant  le courroux de la corporation des avocats algériens faisait l’objet d’au moins 4 plaintes pour harcèlement moral et sexuel, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. 

Ce Procureur adjoint s’appelle Chouieb Bilel et il occupait auparavant les fonctions de Procureur de la République adjoint près le tribunal de Chéraga. Au moins 4 avocates dont l’épouse d’un magistrat se sont officiellement plaints du comportement indélicat et immoral de ce Procureur adjoint qui n’avait ménagé aucun effort pour harceler ses interlocutrices instrumentalisant ainsi dangereusement ses prérogatives dans le seul but de satisfaire ses instincts sexuels.

Les 4 plaintes ont été officiellement transférées à Sid Ahmed Merrad, le Procureur général près la Cour d’Alger. Mais ce dernier n’a rien pu faire pour rappeler à l’ordre Chouieb Bilel qui se targue depuis des années de ses relations privilégiées avec de nombreuses personnalités influentes à l’image de l’ex-oligarque et député FLN de la wilaya de Mascara Abdelmalek Sahraoui. L’ex-Procureur adjoint du tribunal de Chéraga était l’un des complices de l’oligarque déchu et lui assurait une véritable « immunité judiciaire » alors que nombreuses révélations démontraient l’implication de cette grosse fortune dans plusieurs scandales et affaires scabreuses.

Chouieb Bilel prétend également être un proche du ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. Dans un passé récent, il jurait aussi d’être parmi les plus fidèles collaborateurs de l’ex-patron de la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), le sulfureux et controversé général Wassini Bouazza déchu et emprisonné depuis la mi-avril 2020 en raison de ses manoeuvres de sabotage contre le Président Abdelmadjid Tebboune. Difficile de vérifier le bien-fondé de ces affirmations. Les fantasmes, les mensonges et la manipulation sont souvent une arme fatale dans le milieu des magistrats algériens en quête de promotion au sein d’un appareil judiciaire dont le fonctionnement n’obéit pas, malheureusement, à une logique fondée sur la méritocratie, la droiture ou la compétence.

 

 

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2 تعليقات

  1. Sex in the city or sex in the tribunal! D’une place de parking ou la police a fait son travail pour lesquels ils/elles sont payés, pas comme des miliciens au services des « gouverneurs » illégitime pour mater les citoyens du Hirak, qui ne font que revendiquer leurs droits et devoirs. Leurs droits dans un états de droits et leurs devoirs de tous faire pour participer à édifier cet état de droit et de justice.

    Mais, d’une place de parking privée et réservée pour arriver à des plaintes sur le plaignant pour tentative de viols ( violences !!?), puis a un oligarque corrompu pour finir avec les services d’insécurité intérieur qui le soutiennent dans ses déboires sexuels c’est (je crois) un peut fort comme moutard!
    PS: Les plaignantes ont de la familles, et quand c’est une affaire de sex, les Algériens (Algérois) font autres choses avec ou sans plaintes. A moins que ce types est comme Nezar et autres créatures criminels qui se déplacent avec un cortège armés!

  2. Je pense qu’en Algérie pour faire simple, on devrait nommer tous les personnels du ministère de la justice, « gardiens de prisons » vu que le peuple n’a pas de droits, n’importe qui, des ninjas, flics, drs et autres sécurités peut embarquer en prison ou en détention provisoire…qui dure ! Sans avoir à rendre de comptes à personne !
    Pourquoi faire des avocats quand l’injustice du téléphone fait ses ravages ?
    Un pays de hoggra comme celui là, n’a pas besoin de révolution, il va imploser tout seul !!!