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samedi, mai 4, 2024

Confidentiel. Le colonel « Abderrahmane le Tigre », l’une des boites noires des services algériens, décède à Paris

Le colonel Abdelkader Haddad, plus connu sous le sobriquet d’«Abderrahmane le Tigre», l’une des boites noires des services secrets algériens durant les terribles années 90, est décédé dans la nuit du dimanche à lundi à Paris dés suites d’une longue maladie, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. L’ex officier supérieur des services algériens se soignait en France depuis plus de trois ans, a-t-on encore appris. 

Le colonel Abdelkader Haddad est l’un des officiers les plus influents de l’histoire du DRS. L’homme est parti en prenant avec lui tous ses secrets sur le déroulement de plusieurs évènements troublants des années 90. Il était l’ex-commandant du Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben Aknoun à Alger et il avait été l’un des piliers du bureau des affaires de sécurité nationale, un organe sécuritaire dirigé principalement par le général Mohamed Betchine lorsqu’il était ministre conseiller du Président Liamine Zeroual entre 1997 et 1998.

Dans ce bureau sensible qui voulait concurrencer le DRS du général Toufik, le général Betchine était  secondé par le « Tigre » qui était en charge des questions relatives à la sécurité de l’Etat et avait des sources d’informations diverses à l’intérieur de l’armée et dans le milieu civil. Le traitement et l’exploitation des informations récoltées par le bureau de Betchine permettait au président Zeroual de prendre connaissance de nombreux éléments très sensibles liés aux questions de la défense nationale. Mais ce service parallèle finira par disparaître à la suite du départ de Liamine Zeroual.

On prête au colonel « Abderrahmane le Tigre » un rôle troublant dans plusieurs dossiers sécuritaires des années 90. Mais la vérité n’a jamais dite ou racontée car ce colonel a été mis à la retraite à la fin des années 90 à la suite d’un clash avec le général Toufik, patron emblématique du DRS. Aujourd’hui, en tirant sa révérence, le colonel « Abderrahmane le Tigre » a privé les Algériens et Algériennes de plusieurs vérités précieuses sur la période qui explique en grande partie les malheurs politiques de leur pays, à savoir la décennie noire.

 

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6 تعليقات

  1. Tous les caporaux de la mama sont devenus généraux de l’Algérie ,mais ils n’ont pas trahis leur mama ,ils lui donnent toutes les informations du pays , mais le Bon Dieu les a démontré KCHEF HOUM ,il leur donne des maladies et allez voir vôtre mama afin que les gens sachent ce que vous êtes. Un traître meure en traître et personne ne pleure pour lui.

  2. Un vrai maquisard, Lakhdar Bouregaa, n’a pas eu le privilège d’être pris en charge en Europe, comme ils font sans tarder avec les membres de toutes les strates de la mafia régnante, ainsi la momie, Medelci, Tebboune et ce “Tigre” en papier etc, qui n’est ni le premier ni le dernier à revenir les pieds devant, en dépit de toutes les sommes faramineuses d’hospitalisation volées à la Nation, à défaut de doter le pays de vrais hôpitaux modernes, avec les ressources requises. Bouregaa est mort près des siens, on lui a fait cadeau d’une case dans un des mouroirs réservés au peuple qu’il a eu la bravoure de défendre durant sa vie durant.
    Bientôt, on nous annoncera qu’en plus du Tigre, le Chacal, la Belette, le Corbeau, le Gnou, la Chèvre etc vont tous être rapatriés les pieds devant après avoir épuisé tous les traitements possibles dans les hôpitaux européens aux frais du peuple.

  3. Il se soigne en France depuis plus de 3 ans et personne n’a pensé (n’a osé) lui demander le dévoilement de ces fameux secrets dont il détient l’exclusivité; le service auquel il appartenait ne comptant que pour du beurre. En Algérie, les secrets d’État sont détenus par des personnes sans la moindre trace dans les services dont ils relèvent. Même un adjudant a fui l’Algérie avec sous le bras une liasse documents top secrets pris d’un coffre au niveau de l’État Major dont il était le seul à détenir la clé. La cour des miracles? Non, c’est le pays des miracles … malheureusement dans le mauvais sens du terme.
    1-2-3, viva …

  4. encore un grand patriote qui meurt à ………………………Paris! au moment de rendre l’âme ils n’oublient jamais leur vraie mère patrie, l’Algérie c’est juste bon pour se remplir les poches.
    Depuis 1962 il y a sûrement plus d’anciens ministres/militaires qui vivent/meurent en France qu’en Algérie§

  5. En effet, ils vivent et meurent tous en France. Mais il y a bien une contre-partie, sans aucun doute, pour bénéficier d’une carte de séjour. C’est trahir sa mère patrie en livrant toutes les informations sensibles à Paris. Depuis 1962 et bien avant, des ministres, des diplomates, des militaires se sont installés en France en mettant à nu l’Algérie. Maintenant, on comprend pourquoi l’Algérie n’arrive pas à se mettre debout. Un traitre restera un traitre et on ne pardonnera JAMAIS aux traitres.