Algérie Part a appris au cours de ses investigations que la démission de Tahar Allache, le PDG de la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires (SGSIA) vient d’être validée aujourd’hui même par le Ministère des Transports.
Par cette manœuvre, Tahar Allache pense, assurent nos sources, éviter l’affront d’une mesure administrative de suspension de son poste, à cause de ses démêlées judiciaires.
Poursuivi pour de graves chefs d’inculpation que sont la surfacturation, dilapidation de deniers publiques, corruption, attribution d’indus avantages au titre de l’octroi de marchés publics et de contrats, de trafic d’influence, de favoritisme, de passation de marchés en violation des dispositions législatives et réglementaires, abus de fonction… Tahar Allache aurait du faire l’objet d’un mandat de dépôt lors de sa convocation, n’était-ce l’intervention express de Belkacem Zeghmati. Ce dernier a donné instruction pour ménager Tahar Allache dont l’implication est pourtant clairement définie et prouvée dans des scandales de corruption. Selon nos sources, Belkacem Zeghmati a été « sollicité » par une autre personnalité politique pour venir en aide à Tahar Allache. Ce qui démontre la complicité qui profite au sulfureux directeur de l’aéroport international d’Alger au plus haut sommet de l’Etat algérien.
Comptant sur ses nombreux soutiens au sein de l’Armée, de la Présidence, de la Justice, de la Police et du Ministère des Transports, Tahar Allache pourra-t-il éviter la case prison, au vu des conclusions de la lourde enquête des services de sécurité ? Dans un pays de Droit non !