Le China National Pharmaceutical Group (CNBG) ou Sinopharm, a développé les vaccins inactivés produits par l’Institut des produits biologiques de Wuhan «WIBP» et de l’Institut des produits biologiques de Beijing «BIBP».
La Chine, point de départ de la pandémie du SARS COV-2, avait commencé une campagne de vaccination massive, et ce alors même que les vaccins n’avaient pas fait l’objet d’essais de phase trois dans le pays, et ne présentant donc pas d’évaluation sur leur efficacité et sécurité à long terme.
En novembre 2020, lorsque l’un des vaccins de Sinopharm avait été administré à près d’un million de personnes, dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence, les scientifiques occidentaux s’étaient largement inquiétés de la sécurité d’une expérience aussi énorme qu’incontrôlée.
En effet, les données des essais de stade avancé n’avaient pas été rendues publiques alors que ce vaccin reste strictement interdit aux personnes allergiques à l’un de ses composants (hydroxyde d’aluminium, hydrogénophosphate disodique, chlorure de sodium, et phosphate monosodique), et ne peut être encore administré aux femmes enceintes !
Une opacité sur les réels chiffres qui posent problèmes quant à sa réelle efficacité, et les chiffres sont parlant. Le 1er Janvier 2021, la Chine recensait une moyenne hebdomadaire de 21 nouveaux cas de personnes contaminées par le Covid19, ce chiffre est passé le 18 Janvier 2021 à 123 nouveaux cas !
Malgré ces résultats qui restent alarmants malgré une campagne de vaccination soutenue, la société pharmaceutique publique chinoise Sinopharm a tout de même pu obtenir l’approbation des autorités sanitaires chinoises, en déclarant un taux d’efficacité de 79% !
Ces chiffres ont en fait été obtenus suite à la participation de 60 000 volontaires à des essais cliniques de phase 3 principalement organisés aux Émirats arabes unis et accessoirement à Bahreïn, grâce à la société G42 Healthcare, basée à Abu Dhabi !
Lire notre extraordinaire enquête sur le groupe émirati G42, qui a été le premier à ouvrir une filiale en Israël.
En effet, les pays arabes ont été les premiers à approuver le vaccin chinois Anti-Covid19 de Sinopharm, malgré le manque de données publiques des autorités chinoises et les recommandations de prudence prônées par la communauté scientifique.
Soulignons que, malgré l’entame de la campagne de vaccination et le choix du vaccin Sinopharm, les cas de COVID-19 sont toujours à leur pic aux Emirats arabes Unis, le nombre moyen le plus élevé de cas de contamination quotidiens reporté est de 3 544 nouveaux cas !
Le 24 Janvier 2021, c’est au tour de l’Égypte de commencer à vacciner son personnel médical avec le vaccin chinois anti-Covid19 de Sinopharm.
L’Égypte avait reçu, dès le 10 décembre 2020, un premier lot de vaccin Sinopharm après avoir signé un contrat de coopération avec les autorités chinoise. Le vaccin n’a été officiellement autorisé qu’après avoir subi quatre tests menés par l’autorité égyptienne des médicaments, qui auront duré plusieurs semaines.
De son côté, le Maroc a également signé un accord de coopération avec le laboratoire chinois Sinopharm, au mois d’août 2020. Le Maroc, comme pour l’Egypte, s’était alors engagé à participer aux essais cliniques de phase 3 du vaccin Sinopharm. En contrepartie, le pays devait avoir un accès prioritaire au vaccin chinois, donnant également droit à un transfert de technologie pour une unité de production locale.
Pour Alger, les stratégies mises en place dans le but d’acquérir des vaccins contre la Covid-19 se sont avérées être totalement inefficaces.
Dépassé par les événements, le médiocre gouvernement Djerrad vient d’opter, selon nos sources, pour le vaccin chinois de Sinopharm, après les négociations menées par les autorités algériennes avec l’entreprise émiratie G24 healthcare, qui aurait obtenu l’accord de Sinopharm pour la fabrication, les tests de vaccinations et la vente du vaccin chinois…
Soulignons qu’au mois de Mars 2020, une coentreprise avait été fondée entre la société chinoise de séquençage génomique BGI et le groupe G42 avec l’aide d’entrepreneurs israéliens, pour répondre au besoin de détection et de diagnostic du COVID-19 et ce à travers les kits de diagnostic RT-PCR de BGI.
Par ailleurs, la Cour fédérale américaine avait émis, au mois de juin 2020, une injonction préliminaire contre la société BGI pour contrefaçon et vol de brevets appartenant à la société américaine Illumina, le procès de cette affaire de vol devant débuter le 25 mai 2021…
Enfin, des responsable politiques, diplomatiques et les agences de renseignement américaines avaient averti leurs concitoyens de ne pas utiliser de test COVID-19 proposés par les Émirats arabes unis dans le cadre du Group 42, les autorités américaines se basant sur l’implication de »puissances étrangères » qui pourraient exploiter les données privées de patients, exploiter leurs antécédents médicaux et dresser les maladies ou les traits génétiques des candidats.
L’Algérie l’ignorait-elle ? Nous espérons que non, car dans le cas contraire nous serions à la merci de bien dangereux ignorants, pour qui la confidentialité constitutionnelle des données médicales de leurs concitoyens n’est pas si importante, et les risques sécuritaires qu’ils font encourir à notre Pays, ne soit pas une priorité sacrée.
Le recours à ces intermédiaires serait en fait l’unique option qu’ils aient trouvée pour masquer leur incompétence, et tenter d’y remédier en acquérant un peu trop rapidement le vaccin anti Covid19, et ainsi tenir les promesses populistes du Président Tebboune et de son gouvernement, quitte à entamer une campagne de vaccination à la hussarde, sans passer par des tests de phase 3 en local, s’appuyant seulement sur ceux menés par la filiale Israélo-Emiratie G42 Healthcare…
En adoptant hier le vaccin de Sinopharm comme certaines sources nous l’ont affirmé, les hautes autorités politiques du Pays incarnées par Abdelmadjid Tebboune et son équipe, par ignorance ou connivence, ouvrent grandes les portes de Pays aux Emiratis du Groupe 42, aux israéliens et aux chinois poursuivis judiciairement, compromettant un peu plus la stabilité du Pays en livrant la santé des algériens et une partie du système de santé algérien, à plusieurs acteurs qui nous sont notoirement hostiles.
Enfin, dans un proche avenir, l’Algérie sera probablement obligée d’acheter ses doses de vaccin Anti-Covid19 du chinois Sinopharm, aux unités locales de développement au Maroc et en Egypte.
Tebboune and Co. ont-ils pensé à cette inadmissible dépendance ? Permettez-nous d’en douter !
Pauvre Algérie…
jamais le pays n est tombé si bas que durant ces dernières années et en particulier depuis 2019 , une gestion opaque de fuite en avant, de l improvisation hasardeuse , une absence totale de communication, des citoyens ignorés par ceux là meme qui sont obligés de les informer régulièrement sur la gestion et l avenir du pays, des directives présidentielles appliquées avec nonchalance, un exécutif qui semble manquer de cohésion voire de discipline hiérarchique on s interroge légitimement et avec une angoisse de désespoir sur l avenir et sur ce qui va advenir si cette situation de léthargie inadmissible va encore perdurer avec la paralysie de la machine économique, l amenuisement de la reserve; la chute vertigineuse de la monnaie, de la hausse excessive et incontrôlée des prix, du piteux état sanitaire face à la cacophonie régnante pour une éventuelle acquisition du vaccin qui se fait désirer .comment espère t on sortir de cette situation cauchemardesque impliquant dans l urgence un renouvellement général des cadres gestionnaires peu efficaces
c est le resultat de la gouvernance de fakhamatou bouteflika de 1999 a avril 2019