Se soigner et consulter des médecins en Algérie est en train de devenir un luxe incessible aux bourses les plus modestes et aux personnes les plus défavorisées. Et pour cause, les prix ou tarifs et des consultations médicales ont pratiquement quadruplé en Algérie durant ces dernières années, nous apprend une étude de terrain faite par l’Office National des Statistiques (ONS).
L’ONS est une institution étatique relevant depuis plusieurs années du ministère des Finances avant d’être rattachée à au Ministère de la Numérisation et des Statistiques depuis le 08 décembre 2020. C’est l’institution qui est en charge de la collecte, du traitement et de la diffusion de l’information statistique socio-économique (tel que recensement de la population et de l’habitat, enquête sur la main d’œuvre, enquête sur les entreprises industrielles, etc.
Une étude de l’ONS nous apprend ainsi que les tarifs des soins et services médicaux ont été multipliés par 3,5 de 2010 jusqu’à 2019. Les prix de l’accès à des soins médicaux ou des consultations médicales ont donc pratiquement quadruplé ces 9 dernières années. En 2010, les patients algériens pouvaient consulter un médecin ou bénéficier de soins à partir de 149,23 Da. En 2013, ce tarif est passé à 201,25 DA. En 2015, ce tarif a augmenté jusqu’à 245,79 Da et en 2017, ce tarif est monté jusqu’à 308,29 Da. A partir de 2019, les patients algériens doivent avoir au moins 349,12 Da pour pouvoir consulter un médecin et espérer accéder à des traitements ou des soins thérapeutiques.
Pendant que ces prix quadruplent, les salaires des algériens augmentent très légèrement et, en réalité, ils chutent puisque la valeur du dinar algérien est en chute libre. Pendant ces 5 dernières années, le dinar algérien a perdu « officiellement » plus de 23 % face au dollar américain et euro européen. Si l’on remonte jusqu’à 2001, la chute du Da est mesurée à plus de 120 %.
D’après l’étude de l’ONS, les prix des consultations médicales et des accès aux soins augmentent en moyenne chaque année de 6 % jusqu’à 12 %. A ce rythme, se soigner devient un véritable luxe pour des Algériens contraint de fuir les hôpitaux publics, à cause de leur situation désastreuse et la qualité chaotique des soins, pour se rendre dans le secteur privé.
Ces honoraires sont archifaux. Du nord au sud et de l’est à l’ouest les honoraires du medecin generaliste sont de 800,00da alors que celui du spécialiste est de 2500,00da.Les cardiologues vous font passer systematiquement un ecg avant consultattionAu final vous ne sortez pas du cabinet avec moins de 3500,00daMais où vivent -ils ces fonctionnaires de l’ons? Bien evidemment la cnas ne rembourse qu’une partie infinitésimale de ce montant. Aucune réac tion des autorités publiques n’est venue mettre le holà sur ces abus que le citoyen subit sans broncher
Ce n’est pas grave la houkouma dispose de carte Chiffa Gold qui leurs permet de se soigner dans tous les hôpitaux et meilleurs cliniques d’Europe et de Navarre.
Le peuple n’a qu’à se débrouiller comme il fait de 62.
Tourisme sanitaire de Tebbouna au frais du peuple pour effectuer des check-up médicaux, soigner de simples bobos
..une personne avec le covid 19, il faut en moyenne deux a trois semaines pour se rétablir, il est depuis quand ?
Ils sont où nos compatriotes lèche boule qui défendent becs et ongles nos chers dirigeants ? Pour nous expliquer comment ces derniers vont faire pour remédier à ce désastre qui secoue nos compatriotes.
les prix des visites médicales auprès des médecins privés varient selon les spécialités soit disant 1000,00 Da au moins pour le généraliste,1500,00Da pour un ORL jusqu à plus de 2000,00 Da non remboursables ,ne parlons pas qu à chaque visite il vous est exigé un tas d analyses auprès de laboratoires privés évidemment non remboursables y compris trop souvent les médicaments prescrits .faute de prise en charge à l étranger le simple citoyen du 2 ème collège est soumis malgré lui à un racket alors que ces institutions censées défendre les intérêts et la santé des citoyens sont depuis des années fortement passives avec une nomenclature des actes médicaux qui n a pas été actualisée depuis le siècle dernier