Depuis le début du mois d’octobre dernier, les prix de plusieurs produits de large consommation ont connu des augmentations vertigineuses et inquiétantes. C’est du moins ce que constate l’indice brut des prix à la consommation établi par l’Office National des Statistiques (ONS), un organisme officie algérien placé sous la tutelle du ministère des Finances.
L’indice des prix à la consommation du mois d’octobre nous apprend ainsi que les consommateurs ont commencé à souffrir de la hausse des prix des biens alimentaires. Ces derniers se caractérisent par une augmentation moyenne des prix de +3,4%, « conséquence d’une augmentation des prix des produits agricoles frais, soit +6,4% », souligne à ce propos l’ONS, l’organisme officiel chargé du traitement et de la diffusion de l’information statistique socio-économique en Algérie.
L’indice des prix à la consommation du mois d’octobre dernier a relevé également l’augmentation des des prix des produits agricoles (+6,4%) qui a touché l’ensemble des produits relevant de cette catégorie, notamment la viande de poulet (+31,5%), les fruits et légumes (respectivement +18,2% et +3,3%) et la pomme de terre (+9,1%). Il s’agit d’une véritable explosion des prix qui vient ébranler le pouvoir d’achat des Algériennes et Algériens au moment où le dinar algérien est en chute libre à cause d’une dépréciation incontrôlée qui fait ainsi perdre sans cesse de la valeur aux salaires perçus par les Algériens.
Une monnaie qui chute, mais des prix qui augmentent sur les marchés. C’est, malheureusement, l’équation dangereuse qui menace la stabilité socio-économique en Algérie.
Il faut savoir que les prix des fruits frais ont augmenté de 18,18 % entre septembre et octobre dernier sur l’ensemble des marchés algériens. Les prix des oeufs ont augmenté de près de 7 % durant la même période. Comme il a été noté ci-haut, les prix de la pomme de terre ont augmenté de plus de 10 % et ceux de la viande de poulet ont explosé de plus de 31 % entre septembre et octobre dernier.
Les prix de l’oignon ont augmenté de plus de 19 %. La salade laitue a connu une augmentation des prix dépassant les 19,22 %. Le piment a connu, quant à lui, des augmentations qui varient de 12 jusqu’à 25 % et le poivron de 10 jusqu’à 12 %. Les prix de la poire ou les raisins ont augmenté de 12 à 17 %. Les prix des spaghettis et autres variétés des pâtes ont augmenté de plus de 11 %, le couscous a subi une augmentation des prix de presque 9 %.
Mêmes les vêtements comme les chaussettes, les slips ou les tee-shirt ont connu des augmentations des prix qui varient de 11 jusqu’à 14 %. C’est dire enfin que l’Algérie est en train de subir une véritable poussée inflationniste même si les autorités officielles continuent de nier cette vérité amère. Et malheureusement avec des indicateurs économiques dans le rouge, cette situation difficile pour les consommateurs et salariés algériens ne fait que commencer.
Tant que ce régime pourri est au pouvoir les Algériens sont menacés par l’effondrement économique, le chaos social et la famine!
Ce n’est pas un problème la hausse des prix , ce qui nous intéresse, c’est l’autodétermination du peuple sahraoui .