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mardi, avril 30, 2024

Algérie : La rue se moque des prochaines élections législatives voulues par Tebboune

Ce vendredi 12 mars, les slogans du Hirak qui a mobilisé des milliers de personnes dans toutes les grandes villes du pays n’ont pas été particulièrement tendres avec la feuille de route voulue par le Président Abdelmadjid Tebboune qui veut organiser le 12 juin prochain des élections législatives en vue de doter le pays d’un nouveau parlement. 

Ces élections, le Hirak n’y croit pas une seule seconde. Et les pancartes arborées par les manifestants et manifestantes en témoignent parfaitement de ce rejet populaire et massif. A en croire les citoyens ayant battu le pavé ce vendredi 12 mars, ces élections ne seront pas transparentes et permettront au régime en place de se maintenir encore aux commandes du pays. Pour d’autres manifestants, ces élections sont une pure et simple perte de temps et d’argent car l’Algérie n’a pas besoin actuellement d’un énième parlement inefficace et brimé par le pouvoir présidentiel ou militaire.

Au regard des pratiques liberticides actuelles du pouvoir algérien, les manifestants du Hirak sont persuadés que les prochains élections législatives ne pourront pas aboutir à l’édification d’un Parlement réellement représentatif de la volonté populaire.

De nombreux manifestants ont raillé les formations politiques qui négocient actuellement avec Tebboune pour permettre l’organisation de ce scrutin le 12 juin prochain. Dans l’imaginaire collectif du Hirak, les élections législatives du 12 juin 2021 seront le prolongement des élections fantoches du 12 décembre 2019 ayant permis l’arrivée au pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune après avoir été adoubé par l’Armée à l’époque du défunt Ahmed Gaid Salah. Mais le rejet du Hirak suffira-t-il pour bloquer la feuille de route de Tebboune et d’empêcher la tenue des élections législatives anticipées ?

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6 تعليقات

  1. L’urgence ce n’est pas d’organiser des élections qui ne seront qu’un jeu de chaises musicales pour faire pérenniser le régime.

    L’urgence est de faire des propositions et/ou décisions concertées afin de remettre le pays sur les rails.

    L’ex fakhamatouhoum avait bien raison de virer ce Tebboune car incompétent. La preuve, il est rejeté par l’ensemble des algériens.

  2. @ Toutoune is seek miskine

    Je parle de Tebboune. L’ex fakhamatouhoum je l’ai oublié, il n’a jamais été ma tasse de thé.

    Il faut comprendre le sens des mots.

    Ce n’est pas l’ex qui a organisé le dépeçage de l’Algérie avec son lot de corruption à outrance, c’est bien l’armée, puisqu par définition elle détient les rennes du pouvoir, nomme et dégomme qui elle veut.

    L’ex et sa clique ne sont que des épiphénomènes dont on découvre aujourd’hui que toutes ces histoires de déferrement devant la  » justice  » ne sont que cinéma pour couvrir les véritables responsables de cette situation. Ces militaires aidés par une prétendue justice ont mis au cachot des dirigeants pour s’accaparer le terrain laissé vide. Toutes ces entreprises sont pratiquement en faillite par la volonté de Gaid Salah le maudit et ses acolytes militaires qui font suer les algériens aidés par des marionnettes du genre Tebboune qui oublie bien vite que  » sur le plus beau trône, on n’est jamais assis que sur son cul  »

    Par correction, évitez de me tutoyer.