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dimanche, avril 28, 2024

Air Algérie : une compagnie déficitaire, mais son représentant à Lyon loge dans une résidence avec piscine tous frais payés

La compagnie aérienne nationale Air Algérie est paralysée depuis le mois de mars dernier à cause de la pandémie du COVID-19 qui a cloué au sol les avions du monde entier.  Mais contrairement aux autres compagnies internationales, Air Algérie souffre du déficit et encaisse les pertes financières depuis de nombreuses années. Rien que durant l’année 2019, Air Algérie s’est retrouvée avec un déficit dépassant les 180 millions de dollars. Cette année 2020, avec tous les problèmes survenus à cause de la pandémie du COVID-19, le déficit d’Air Algérie risque de dépasser les… 500 millions de dollars.  

Mais malgré cette inédite crise financière et ces pertes colossales que le Trésor Public sera obligé de compenser, Air Algérie continue d’offrir à ses représentants à l’étranger des conditions de vie dignes des bourgeois les plus aisés. Preuve en est, à Lyon, le représentant général d’Air Algérie dans cette ville française stratégique et peuplée par une importante communauté algérienne, le représentant d’Air Algérie, un certain Kamel Aissat est logé depuis septembre 2018 tous frais payés par la compagnie aérienne nationale, une société étatique rappelons-le, dans un très chic quartier et une résidence très huppée avec une majestueuse…piscine au service de ses résidents.

En effet, Kamel Aissat habite dans une résidence de ce standing située au niveau de la rue Sainte Anne de Baraban à Lyon. Chaque mois, c’est Air Algérie qui prend en charge le loyer de son représentant au niveau de cette résidence huppée. Ce loyer coûte mensuellement à Air Algérie pas moins de 2000 euros. A cela, il faut ajouter le salaire mensuel que touche Kamel Aissat en tant que cadre expatrié, à savoir pas moins de 3500 euros. Cela signifie qu’un seul employé coûte à Air Algérie pus de 5500 euros par mois sans compter les charges sociales et divers frais de fonctionnement.  Pour quel bilan ? Pour quel retour sur investissement ? Est-ce normal qu’une compagnie déficitaire collectionnant les pertes financières et sollicitant à chaque fois les aides de l’Etat offre un train de vie aussi prestigieux à ses cadres supérieurs ? Autant de questions auxquelles un jour la direction générale d’Air devra répondre…

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