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dimanche, avril 28, 2024

66,8 % de Oui : le pouvoir algérien fait aboutir dans l’incompréhension générale sa Nouvelle Constitution

C’est finalement un Oui qui a été annoncé ce lundi 2 novembre par l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), présidée par Mohamed Charfi, concernant les résultats du scrutin électoral du référendum populaire sur le projet d’amendement de la Constitution. 66,8 % des votants ont opté pour le Oui à cette nouvelle Constitution très controversée qui a été adoptée dans des conditions inédites et uniques dans l’histoire. 

Selon les résultats préliminaires dévoilés par l’ANIE, ils sont à peine 3,3 millions de votants qui ont approuvé cette nouvelle Constitution. Un pourcentage ridicule, faible et dérisoire. Il s’agit certainement de l’une des Constitutions les plus minoritaires et impopulaires dans le monde. Ce référendum populaire n’a mobilisé que 5,3 millions de votants, soit à peine 23,7 % du corps électoral. A peine 45 mille algériens établis à l’étranger ont participé à ce scrutin électoral rejeté massivement par la population algérienne qui a boycotté totalement cette échéance électorale.

Plus de 633 mille bulletins blancs ont été également recensés par l’ANIE. Le non a récolté plus de 33,20 % des voix. Malgré ces résultats très mitigés et cette très faible participation citoyenne, Mohamed Charfi, a fait savoir lors de la conférence de presse ayant précédé l’annonce des résultats préliminaires du référendum populaire sur le projet d’amendement de la Constitution que « nous avons gagné une Constitution Hallal après avoir gagné un Président Hallal » lors des élections présidentielles du 12 décembre 2019.

Ces résultats démontrent enfin que le régime algérien a décidé coûte que coûte de faire passer comme une lettre à la poste le projet d’une Nouvelle Constitution au moment même où le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui est à l’origine de cette nouvelle Constitution est absent du pays et hospitalisé pendant une période indéterminée. Si par malheur, ce Président tombe définitivement malade et se retrouve dans l’impossibilité de continuer d’exercer ses missions à la tête de l’Etat algérien, cette nouvelle Constitution deviendra caduque et inapplicable d’un point de vue juridique. Une impasse qui menacera la stabilité de l’Algérie.

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12 تعليقات

  1. Toutes les « elctions » ou plutots les demande de presence des « citoyens » aux urnes ne sont que pour faire passer des resultats prepares et connues par eux a l’avance. Mettez-vous a leurs place, pourquoi changer la regle depuis 1962 qui leurs a permis de vivre en parasites sur les terre d’Algerie avec son petrole et l’argent du petrole (comprendre tresors publique).

  2. De toute manière dès que le système a annoncé le vote de la nouvelle constitution elle est passée voté ou pas voté ,le système a toujours considéré les gens comme des mineurs qui ne connaissent rien, sa réponse est nous on a pris le pouvoir depuis 1962 on vous enmerdes que vous parlez ou vous criez en s’en fout de tout ce que vous pensez et attendez avec la nouvelle Algérie vous n’allez plus manifester ni rien dire et celui qui ouvre sa gueule se trouvera a El Harrach.

  3. Abou SEMMAR vous êtes une crapule est votre place est en prison. V ous vendez votre plume au plus offrant et en particulier à des force étrangères. QUAND à cette opposition elle est incapable de s’organiser.. Le peuple ne veut pas de l’anarchie voyez dans quel MERDE SE TROUVE la Tunisie avec la démocratie. Beaucoup de commentateur non aucune vision politique. Détruire l’état s’est se retrouve dans la même MERDE que la Lybie. Un pays cela se construit petit À PETIT

  4. Quand on est pas démocrate,tout est fait pour l’endormissement des peuples et la fuite en avant .On truque les volontés. On fait miroiter l’espoir d’un changement démocratique qui vient tout doucement ,lentement .Mais de quel horizon?On ne sait pas. Il nous suit à la traîne .Quand? Quand ?Quand tous ceux qui ont le sens de la démocratie seront morts.On dirait un vieux conte raconté par la grand-mère !