La vie est de plus en plus chère en Algérie. Une augmentation de la cherté de la vie qui coïncide avec une forte détérioration du pouvoir d’achat des algériens en raison de la dégradation inquiétante de la situation économique et financière depuis le début de la crise sanitaire du coronavirus COVID-19. Et c’est l’indice officiel des prix à la consommation de l’Office National des statistiques (ONS) qui le confirme.
Pour le mois de juillet passé, cet indice de l’ONS démontre que les Algériens ont souffert énormément de l’augmentations des prix de plusieurs biens manufacturés ou des biens alimentaires. Ainsi, les prix des oeufs ont augmenté de plus de 36 % au mois de juillet dernier rapport au mois de juin. Le prix des tripes de Mouton ont augmenté également de près de 16 % au cours du mois de juillet rapport au mois de juin. La sardine fraîche, son prix a augmenté encore de pus de 28 % entre les mois de juin et juillet derniers. L’ail sec a subi une augmentation vertigineuse de plus de 89 % en un seul mois.
La pomme verte, son prix au augmenté aussi de plus de 32 % entre le mois de juin et juillet. La pêche est l’autre qui a connu une augmentation vertigineuse avec des prix qui se sont élevés à plus de 41 % entre les mois de juin et juillet. Les prix de la poire ont augmenté durant la même période de plus de 43 %. Le paquet de gaufrettes a connu une augmentation des prix dépassant les 13 % au mois de juillet dernier. Le savon de ménage, son prix a lui-aussi augmenté de plus de 12 % en un seul mois.
Ces augmentations coincident, malheureusement, avec une forte chute du pouvoir des algériens en raison de l’impact économique de la pandémie du COVID-19. 50 % des travailleurs dans le secteur privé et public ont été mis en congé exceptionnel entre le mois de mars et juillet derniers. De nombreux salariés algériens n’ont toujours pas repris leur travail jusqu’à ce mois de septembre. De nombreuses entreprises privés notamment n’ont pas pu payer des salaires à leurs employés à cause de la situation très complexe dans laquelle elles se retrouvent. Une situation de quasi-faillite. Le portefeuille des Algériens se vide en ce moment et des moments difficiles attend nos compatriotes dans les mois à venir car aucune amélioration de la conjoncture ne se profile à l’horizon à cause de l’incapacité du régime algérien à trouver des vraies solutions aux vrais problèmes.
