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mercredi, mai 22, 2024

Un ancien haut responsable de Sonelgaz ayant fait l’objet d’enquête pour corruption installé à la tête des filiales de Sonatrach

Nouvelle mauvaise et inquiétante décision à Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures et seul poumon économique du pays puisqu’elle est la seule véritable source de revenus en devises du pays. 
Le dimanche 3 mai, la direction générale de Sonatrach a installé  Abdelkader Boussourdi, un ancien haut responsable de Sonelgaz et ex-PDG de la Société de Distribution de l’Electricité d’Alger (SDA), l’une des filiales de Sonelgaz, a été nommé en qualité de cadre dirigeant de Sonatrach chargé des filiales et participations du groupe Sonatrach. Cette nomination a suscité la controverse et soulevé un véritable tollé au sein de Sonatrach.
Et pour cause,  Abdelkader Boussourdi n’a strictement aucune relation avec le secteur des hydrocarbures qui disposent de ses propres particularités le distinguant du secteur de la distribution de l’électricité. En plus, Abdelkader Boussourdi traîne une réputation sulfureuse dont Sonatrach aurait pu se passer en ces temps de crise. Abdelkader Boussourdi a fait l’objet pendant ses longues à Sonelgaz de plusieurs enquêtes pour des soupçons de corruption liés à des passations douteuses de marchés publics. Des scandales de dilapidation de deniers publics étouffés par manque de volonté manifeste de la justice algérienne d’aller jusqu’au bout dans ses investigations sur le fonctionnement opaque des opérations financières du groupe Sonelgaz.
Aujourd’hui, par enchantement, Abdelkader Boussourdi se retrouve dans une fonction stratégique au sein de la direction générale de Sonatrach alors qu’il n’a pas la moindre compétence ou savoir-faire dans le secteur pétrolier. Il n’a jamais travaillé de près comme de loin sur un dossier qui touche aux hydrocarbures !
Et pourtant, lors de la cérémonie de son installation à la direction générale de Sonatrach le dimanche passée, le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar a multiplié les louanges à l’égard d’Abdelkader Boussourdi. Pourquoi ? Parce qu’il est l’ami de son protecteur et parrain le ministre Mohamed Arkab, lui-même un ancien manager de Sonelgaz. Au revoir la méritocratie et bienvenue à « l’Algérie des copains et copines »…
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