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jeudi, mai 2, 2024

Sonatrach, Mobilis et Boualem Boualem : l’intrigante passivité ou… faiblesse de Said Chengriha

L’Algérie d’aujourd’hui vit une situation inédite qui soulève de profondes interrogations sur la crédibilité et la force de l’Institution Militaire, la colonne vertébrale de l’Etat algérien, a constaté dans une analyse approfondie diffusée par notre directeur de Publication, Abdou Semmar, dans un podcast vidéo. Au Palais Présidentiel d’El-Mouradia, le plus influent conseiller du président Abdelmadjid Tebboune, Boualem Boualem a outrepassé toutes ses prérogatives accumulant ainsi des pouvoirs de plus en plus larges lui permettant de s’ingérer directement dans les affaires les plus sensibles du pays comme les passations de marchés ou transactions commerciales dans le secteur des hydrocarbures par le biais de la direction générale de Sonatrach ainsi que la surveillance téléphonique et électronique des plus hauts responsables de l’Armée à travers les équipements des écoutes téléphoniques de l’opérateur Public de téléphonie mobile Mobilis, a-t-il décrypté sur un ton grave pour illustrer la profonde complexité des rapports de force qui régissent désormais de l’intérieur le régime algérien.

Boualem Boualem, le conseiller en charge des affaires juridiques et judiciaires d’Abdelmadjid Tebboune, est devenu en à peine 3 ans l’homme qui décide de tout et qui fait peur à tout le monde au sein du sérail algérien. Contrôle de la Justice, gestion des affaires dans le secteur du pétrole et du gaz, domination presque totale du secteur sensible des télécommunications, etc., le conseiller Boualem Boualem fait pire qu’un certain… Said Bouteflika, symbole du pouvoir non-constitutionnel et occulte à l’époque de l’ancien régime Bouteflika, explique notre directeur Publicaiton.

Face à ses dérives, le patron de l’Institution militaire, Said Chengriha, observe un silence étonnant, voire une passivité digne d’une soumission volontaire qui déshonore l’Armée algérienne dont la tradition, le code éthique et les valeurs ont toujours incité ses anciens patrons ou dirigeants de taper du poing sur la table lorsque des dérives dangereuses menaçaient l’équilibre et l’intégrité morale de l’Etat. Aujourd’hui, dans cette Nouvelle Algérie, le patron de l’Armée, Said Chengriha, n’ose même pas interpeller le Président Abdelmadjid Tebboune et le sensibiliser sur les dangers des pratiques mafieuses qui se développement ouvertement au sein de son entourage le plus proche au Palais Présidentiel.

Selon Abdou Semmar, force est de constater que l’attitude de Said Chengriha contraste avec les postures courageuses adoptées dans le passé par le Général Toufik ou Ahmed Gaid Salah qui ont toujours élevé leur voix, monté au créneau et exprimé fortement leur désaccord lorsque de simples conseillers au niveau de la Présidence de la République se permettaient des conduites inconvenables, immorales pouvant représenter des atteintes caractérisées contre la Sécurité Nationale et la Stabilité du Pays. Said Chengriha préfère, quant à lui, s’en prendre uniquement aux officiers de l’Armée et réprimer ses détracteurs au sein de l’Institution militaire, au lieu de jouer le rôle de « père protecteur » de l’Armée en défendant sa voix, sa crédibilité et en préservant son influence au sein même du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, dénonce Abdou Semmar en fournissant moult anecdotes croustillantes et en apportant des révélations fortement détaillées sur ce qui se passe en ce moment au sein du sérail algérien qui subit anormalement la prédominance d’un seul clan, celui d’Abdelmadjid Tebboune alors que l’équilibre du système algérien reposait toujours sur une cohérence et un partage de pouvoir équitable entre un Etat-Major de l’ANP, les services de renseignement et la Présidence de la République. La rupture de cet équilibre expose l’Algérie à tous les risques et dangers des crises déstabilisatrices, avertit en dernier lieu Abdou Semmar.

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