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vendredi, mai 3, 2024

Révélations. CIA, Mossad : les étranges connaissances et connexions de Farid Bencheikh, le patron de la Police algérienne de 2021 jusqu’à 2024

Avant de devenir premier patron de la Police algérienne, à savoir la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) entre mars 2021 et janvier 2024, Farid Zineddine Bencheikh s’était depuis 2009 lié à Ariel Merari, éminent professeur israélien et l’un des cerveaux des services secrets israéliens. Farid Bencheikh et Ariel Merari travaillaient ensemble dans le Conseil Scientifique d’un très discret organisme de recherche scientifique basée à Paris en France.

Un groupe très restreint dédié aux Menaces Criminelles Contemporaines et rattaché très discrètement à l’Institut de criminologie de Paris. A l’époque, Farid Bencheikh occupait des fonctions très sensibles au sein la Police algérienne puisqu’il était chef de Sûreté de wilaya à Béchar depuis 2007, l’une des régions les plus délicates car frontalières avec le Maroc et qui revêt un intérêt géostratégique important au regard des enjeux très sensibles des tensions algéro-marocaines. De son côté, Ariel Merari était le directeur scientifique de la recherche sur « les terroristes suicides palestiniens » au Conseil de sécurité nationale d’Israël de 2002 à 2009, un organisme qui regroupe toutes les agences des services secrets israéliens comme le Mossad ainsi que Shin Beth (renseignement intérieur) et de l’Aman (renseignement militaire). En plus, Ariel Merari est celui qui avait créé l’unité israélienne de négociation des otages et de gestion des crises et l’avait commandée pendant plus de 20 ans.

Il faut savoir également que Ariel Merari est étroitement lié à l’ex-directeur du Mossad Shabtai Shavit. Il avait été effectivement le directeur du Mossad, les services de renseignement israéliens, de 1989 à 1996. Shabtai Shavit a occupé divers postes au sein du Mossad pendant plus de 32 ans, jusqu’à devenir chef de l’agence en 1989. Il avait servi dans « Sayeret Matkal » – la force d’élite israélienne. En 2009, sans prendre la moindre précaution d’usage et alors qu’il occupe des fonctions officielles au sein de la Police algérienne, Farid Zineddine Bencheikh avait nourri des liens et entretenu des échanges permanents à Paris en France avec Ariel Merari.

Cette relation présentée comme « professionnelle » soulève tout de même de sérieuses interrogations ainsi que des doutes légitimes sur les intentions de Farid Bencheikh lors de ses participations à des activités supposément universitaires à l’étranger impliquant des personnalités liées directement aux services secrets israéliens. Selon nos investigations, Farid Bencheikh n’avait jamais été autorisé par l’Etat algérien en tant que haut responsable de la DGSN de mener de tels échanges et des activités ayant conduit à une proximité avec des personnalités de l’establishment israélien. Farid Bencheikh menait visiblement une double-vie qui l’avait conduit étrangement en 2015 à obtenir la résidence permanente sur le territoire français ainsi que l’acquisition d’un bar-restaurant dans la région parisienne.

Algérie Part a pu confirmer au cours de ses investigations qu’au cours de sa carrière très discrète, l’ancien patron de la Police Algérienne, Farid Zineddine Bencheikh, avait entretenu effectivement une proximité, des relations et des connexions très douteuses avec d’anciens responsables, officiers ou collaborateurs directs des services secrets israéliens, américains, français ou chinois. Nous avons pu découvrir au cours de nos investigations qu’en 2009, Farid Zineddine Bencheikh participait aux activités scientifiques d’un groupe de recherches sur les Menaces Criminelles Contemporaines. Basé à Paris en France, ce groupe de recherches rassemblait essentiellement d’anciens responsables des services secrets américains, anglais ou chinois ainsi que des collaborateurs ou formateurs discrets des services secrets israéliens comme Ariel Merari, ancien membre du Conseil de Sécurité Nationale en Israël et ancien commandant pendant 20 ans de l’unité israélienne de négociation des otages et de gestion des crises. Par ailleurs, Farid Bencheikh partageait des responsabilités communes et nourrissait des liens permanents en 2009 avec d’anciens responsables de la CIA, la principale agence centrale de renseignement américain.

Il s’agissait de Michael DAVIDSON, ancien haut fonctionnaire de la CIA ou Vincent CANNISTRARO, Ancien chef du Counter Terrorism Center qui relève de la CIA ou Dennis PLUCHINSKY, ancien membre du Bureau « Renseignement et Analyse des Menaces » du Département d’Etat américain. Des officiers ou responsables américains très influents avec lesquels Farid Bencheikh avait nourri des liens en 2009 alors qu’il occupait les fonctions sensibles au sein la Police algérienne puisqu’il était chef de Sûreté de wilaya à Béchar depuis 2007, l’une des régions les plus délicates car frontalières avec le Maroc et qui revêt un intérêt géostratégique important au regard des enjeux très sensibles des tensions algéro-marocaines. Et c’est dans ce contexte très délicat que l’homme qui avait dirigé la Police algérienne de mars 2021 jusqu’à janvier 2024 s’était lié à ces officiers du renseignement américain. Des doutes légitimes peuvent être soulevés sur la loyauté de Farid Bencheikh vis-à-vis de son pays. Ces révélations ont été expliquées et étayées par de précieux détails supplémentaires dans les podcasts vidéos de notre Directeur de Publication, Abdou Semmar :

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