Mostaganem, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Bouira, Béjaia : des milliers de manifestants dans plusieurs grandes villes en Algérie

Ce vendredi 5 mars, des milliers de manifestants ont commencé à battre le pavé dans plusieurs grandes villes du pays.  Mostaganem, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Skikda, Tizi-Ouzou, Béjaia, Bouira, et d’autres encore, toutes ces villes ont abrité depuis ce vendredi après-midi des marches populaires imposantes. Les rues ont prises d’assaut par des foules nombreuses scandant leur hostilité à l’actuel pouvoir algérien illégitime et totalitaire. 

« Etat Civil et non militaire », ce cri a été entonné en choeur dans toutes ces grandes villes par des milliers de manifestants déterminés à occuper les rues pour un énième vendredi de mobilisation populaire. Les forces de sécurité sont mobilisées fortement pour tenter de ralentir, bloquer et empêcher les manifestants de prendre possession des places les plus importantes de ces villes algériennes.

Force est également de constater que la connexion internet est fortement perturbée dans plusieurs wilayas. Ces perturbations ont commencé dés les premières marches du Hirak à la fin de la prière du vendredi. Les activistes du Hirak ont dénoncé des manoeuvres de censure visant à empêcher la circulation des images et vidéos des manifestations populaires sur les réseaux sociaux. En dépit de ces manoeuvres désespérées, ce vendredi 5 mars a marqué bel et bien le retour du Hirak dans les rues algériennes. La révolte populaire reprend  définitivement son second souffle.