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mardi, mai 7, 2024

Menaces et intimidations contre Algérie Part à la suite des révélations sur les marchés occultes de l’aéroport d’Alger

La rédaction d’Algérie Part a subi des intimidations et des menaces à peine voilées à la suite de la publication de notre enquête sur les pratiques de corruption et les malversations financières qui régissent l’attribution des marchés publics au niveau de l’aéroport d’Alger. 

Cité dans notre enquête, le gérant de la société de nettoyage Aqualis, Maalem Mohoub, a pris attache avec notre rédaction pour menacer et intimider directement notre rédacteur en chef, Abdou Semmar. Au lieu d’apporter des faits réels et vérifiables qui contredisent les informations rapportées par notre enquête, Maalem Mohoub a versé dans les insultes, les calomnies et les menaces dans le seul objectif de nous faire taire afin d’empêcher les Algériens et Algériennes d’accéder à la vérité sur le mode de gestion illicite et immorale des marchés publics par la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires d’Alger (SGSIA), dirigée par le sulfureux Tahar Allèche, l’homme qui fait l’objet officiellement de plusieurs enquêtes pour corruption et dilapidation de deniers publics.

Dans notre enquête, nous avions affirmé que « les bonnes affaires au niveau des aéroports ne sont jamais réellement arrêtées ». Preuve en est,  « une autre société de nettoyage aqualis, qui a pour gérant Maalem Mohoub, a été imposée dans le même but par un autre chef de département le dénommé Halis Omar fils d’un ancien officier de l’Armée, dont le frère Omar Halis n’est autre que le Député FLN et vice-président du parlement… »

Nous avons mené toutes les investigations nécessaires pour obtenir ces informations que nous avons pu confirmer en recoupant nos sources et en accédant à des documents confidentiels.

Mais Maalem Mohoud, faute d’arguments valables avec lesquels il peut démentir nos informations, a recouru aux insanités verbales et aux intimidations pensant que nous allions faire marche arrière face à ces pratiques indélicates. Aussi, Algérie Part a décidé de recourir à la justice pour faire valoir nos droits et condamner Maalem Mohoud pour ses injures calomnieuses et ses menaces caractérisées.

Il est à noter enfin que le sieur Maalem Mohoud fait lui-même preuve d’une certaine cécité mentale doublée de schizophrénie. Ce monsieur a lui-même pris attache avec notre rédacteur en chef, Abdou Semmar, le 18 juin 2018 pour lui faire part d’une affaire de corruption…à l’aéroport d’Alger.

Dans son courriel, Maalem Mohoud a lui-même reconnu que le patron de la SGSIA, à savoir le sinistre Tahar Allèche, lui a réclamé le paiement d’un pot-de-vin afin de lui attribuer un marché public de nettoyage et d’entretien de l’aéroport d’Alger !

« Le PDG de la société nous a sollicité auparavant pour arranger le marché, moyennant le paiement d’une somme considérable , chose que nous avions refusé », écrit Maalem Mohoud qui reconnait ainsi avoir été victime de racket et d’un chantage clairement affirmé par Tahar Allèche.

Deux ans plus tard, Maalem Mohoud obtient à travers sa société Aqualis un marché public auprès de Tahar Allèche à travers Omar Hallis, tout comme Chakib Berrah avait introduit d’autres sociétés de nettoyage rackettés par ces quelques principaux gestionnaires de la SGSIA.

Comme nous, beaucoup auront du mal à croire que Maalem n’ait pas opté de  »payer son droit d’entrée à la SGSIA…

Une fois nos révélations publiées, Maalem recontacte Abdou Semmar pour l’insulter et le menacer car il semble que notre enquête ait touché des intérêts occultes et très sensibles et fait la lumière sur des les pratiques courantes de pots de vin au sein de l’équipe directe de Tahar Allache.

Notre rédacteur en chef expliquera les tenants et les aboutissants de ce scandale avec des documents à l’appui dans une émission qui sera largement diffusée sur nos différentes plateformes : Facebook et Youtube…

Le temps des menaces et des pressions est révolu !

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