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samedi, mai 18, 2024

L’ONU demande officiellement à l’Algérie de cesser « de recourir à la violence contre des manifestants pacifiques » du Hirak

« Nous appelons les autorités algériennes à cesser de recourir à la violence contre des manifestants pacifiques et à cesser les arrestations et détentions arbitraires ». C’est avec ces termes que Rupert Colville, le Porte-parole du Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, s’est adressé au régime algérien pour le rappeler à l’ordre à la suite d’une nouvelle série de violations flagrantes des Droits de l’Homme et des arrestations arbitraires perpétrées à l’encontre de militants pacifiques du Hirak. 

« Nous sommes très préoccupés par la détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie et par la répression continue et croissante contre les membres du mouvement pro-démocratie Hirak », a ajouté la même source dans un communiqué rendu public sur le site internet du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.

« Les manifestations, qui s’étaient poursuivies en ligne à la suite de la pandémie de COVID-19, ont repris dans les rues ces dernières semaines, les autorités ayant réagi de la même manière répressive qu’en 2019 et 2020 », déplore ainsi Rupert Colville qui dit disposer d’informations crédibles et fiables pour affirmer que des « centaines d’individus ont été arrêtés depuis la reprise des manifestations le 13 février 2021 » en Algérie.

« Les dispositions du Code pénal algérien, rédigées de manière vague, sont utilisées pour restreindre indûment la liberté d’expression et poursuivre les personnes exprimant des opinions dissidentes », regrette enfin Rupert Colville qui épingle ainsi sévèrement le régime algérien pour ses pratiques liberticides et violations des droits humains les plus élémentaires.

 

 

 

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8 تعليقات

  1. ….mais ce Rupert Colvil , un français gauchiste , est y-il borne ? Mais oui il ne voit que sur le coté de son œil sain !.. Mais pourquoi il ne s’adresse pas a Macron et lui parler des gilets jaunes ? les violences policières en france sont Un million de fois superieures a celles d’Algerie !… et puis le ton utilisé dans le texte n’est pas celui de ce monsieur mais de l’haineux journaleux qui rapporte cette information !….Quoi que partial ce Rupert ne peur dépasser ses prérogatives, faire dans le sensationnel et le langage de cafetiers, et surtout de l’impolitesse !…on s ‘adresse pas a un Etat étranger pour le rappeler à l’ordre comme sil lui était subordonné ! mais l’aveuglement de nos soi disant journa…listes permet toutes les extravagances !…

  2. @PATRIOTE
    Vous aussi vous seriez borgne ?
    Ce M. représente l’ONU, par contre La France et l’Algérie sont dans la même logique répressive et se soutiennent depuis toujours. Vous avez beau traiter les pauvres victimes algériennes de « Hizb França », mais désormais tout le monde a compris votre double jeux : « Vous frappez et vous pleurez en même temps » ! La France est votre partenaire fiable et vous vous êtes toujours donné la main pour vous payez sur la bête « Algérie » !

  3. Le régime est cerné, Il ne peut plus user de la violence/torture et réprimer les manifestants pacifiques car il y a la communauté internationale qui l’a à l’oeil et le Peuple va se mobiliser de plus en plus massivement … donc le régime lui reste que la diversion (abou dahdah, déchéance de la nationalité à la diaspora, …) qui ne marche plus comme le montre si bien dans la dernière excellente analyse du Professeur Lahouari Addi ci-dessous :

    Terrorisme et déchéance de la nationalité
    La question de la déchéance de la nationalité est une diversion pour faire oublier le débat sur la violence exercée par les services de sécurité et qu’ont dénoncée les manifestants vendredi dernier. Des responsables se sont offusqués que les manifestants aient lancé le slogan « moukhabarat irhabya ». Il faut comprendre ce slogan dans son sens positif. Les manifestants veulent que les services ne terrorisent pas les détenus qu’ils arrêtent. La violence est le monopole de l’Etat, mais si elle ne s’exerce pas dans le respect de la loi, elle devient du terrorisme. Le terrorisme est toute action violente exercée en dehors de la légalité. Lorsqu’un fonctionnaire des services de sécurité commet un acte qui porte atteinte à l’intégrité physique d’un citoyen, ce qui est contraire à la loi, il doit être, après enquête, relevé de ses fonctions et poursuivi par la justice. Si son supérieur hiérarchique le couvre, ce dernier sera aussi poursuivi par la justice. Dans un Etat de droit, s’il y a atteinte à l’intégrité physique d’un citoyen sans que le fonctionnaire coupable ne soit sanctionné, le responsable hiérarchique est déclaré complice. En Algérie, ni le président Tebboune, ni le chef d’Etat-Major n’ont ordonné d’enquêtes sur les cas de torture, ni pris des mesures à l’encontre des coupables. Ils portent ainsi atteinte à la crédibilité des institutions de l’Etat. Et d’une certaine manière, ils sont complices.
    Il y a un second aspect au sujet de cette question des dépassements des services de sécurité. Les fonctionnaires des services de sécurité qui se rendent coupables de tels actes, se comportent en militants politiques défendant un régime et non en tant que fonctionnaires de l’Etat. A ce niveau, il y a une confusion dans l’esprit de beaucoup de personnes. L’Etat ce sont des institutions, le régime c’est le courant politique qui dirige ces institutions. L’Etat demeure, les régimes passent. Ce débat doit rester ouvert car il est important que les fonctionnaires des services de sécurité comprennent qu’ils sont au service de l’Etat et non au service du régime.
    Concernant la déchéance de la nationalité, il faut rappeler des principes élémentaires. Le code de nationalité algérienne ne reconnaît pas à un Algérien d’avoir une nationalité étrangère, et va même plus loin: il déclare que la nationalité algérienne est inaliénable. Cela veut dire que même si un Algérien voudrait renoncer à sa nationalité, il ne le peut pas. L’administration, en particulier la police des frontières, reconnaît de facto et non de jure le passeport étranger entre les mains d’un Algérien. Il y a bien sûr des centaines de milliers d’Algériens qui possèdent une double nationalité, mais en Algérie, ils ne peuvent pas s’en prévaloir. Du fait de leur nombre, l’administration la reconnaît de facto mais pas de jure. Le gouvernement peut changer la loi dans un sens ou dans un autre. Il peut par exemple décréter qu’une seconde nationalité annule la nationalité algérienne. Il y a des pays qui interdisent à leurs citoyens d’avoir une deuxième nationalité, sous peine de perdre la première. Mais ce que le gouvernement ne peut pas faire, c’est promulguer une loi qui enlève la nationalité algérienne à quelqu’un qui n’a que cette nationalité. Le droit international ne permet pas à un Etat de transformer des citoyens en apatrides. Il risque de créer des réfugies algériens sans passeport dont s’occuperont des organisme comme l’UNRWA. Si le gouvernement le fait, l’Algérie sera condamnée dans toutes les institutions internationales, y compris à l’ONU. Le ministre de la justice Zeghmati a menacé de déchéance des opposants établis à l’étranger, mais ce n’est qu’une menace. Cela renseigne sur la culture politique du ministre de la justice qui confond Etat et tribu. Dans le passé, quand quelqu’un commet une faute grave, par exemple un meurtre, la tribu, l’exile. Il devient manfi. La tribu tatbarra menhou. Zeghmati croit que l’Etat algérien est une tribu.

  4. @karim70
    Merci pour le partage de cet article fort intéressant de Lahouari Addi. La réalité du pays nous éclaire que l’Etat algérien n’est plus au stade tribal. Une tribu est organisée socialement où chacun de ses composants possèdent des droits et soumis à des devoirs et obligations.
    Je crois, personnellement, que cette « tribu » a plus mué en secte dogmatique, avec un petit groupe crépusculaire de gourous tapis dans la pénombre qui a droit de vie et de mort sur le pays.

  5. les autorités algériennes tentent par tous les moyens de faire taire les voix dissonantes, mettant ainsi en péril toute les espoirs de transition démocratique sereine en Algérie » a conclu Gerald Staberock, secrétaire général de l’OMCT. 13 Mar 2020 World Organisation Against Torture

    les algeriens expriment de plus en plus leur mécontentements « le Hirak joué un rôle crucial dans cette crise »
    et ils font tout pour freiner le Hirak ,le meilleur pour l algerie bientot vive hirak

    https://www.lematindalgerie.com/pourquoi-les-militaires-refusent-de-laisser-les-civils-gouverner-le-pays
    en date de 2019

  6. Il faut ajouter que le HCR ( ONU) en charge des réfugiés exige chaque année et en vain au pouvoir algérien son obligation internationale de recenser les refugiés de Tindouf sous la coupe du et Polisario dont le nombre est gonflé pour recevoir plus d’aides internationales. Et cette demande est actée dans les résolutions du Conseil de Securité qui ont force de loi. En vain.
    Le pouvoir algérien en bafouant ses obligations se comporte en état voyou comme lorsqu’il torture et fait violer les opposants au régime ou les journalistes quelque soit leur sexe.

  7. @ axis7,  » le sage montre la lune et l’idiot regarde le doigt  »

    Tu viens non seulement en tant que hmarocain profiter de la liberté d’expression sur un site algérien pour nous cracher dessus mais en plus tenter de déverser la propagande de ton makhnez.

    Le recensement des sahraouis réfugiés à Tindouf est connu de tous y compris de l’ONU et de l’UE, pourvoyeuses d’aides comme celles qui sont attribuées au HMAROC. Ce que tu oublies volontairement est le fait principal, pourquoi ton hmaroc fait le blocage dans l’organisation d’un référendum. Et pourtant ton hmaroc prétend que ces réfugiés sont des « séquestrés » les considérant comme sujets de votre bouffi de roi. Ces derniers et ceux qui résident sur leurs terres du Sahara Occidental, spoliées par ton non pays de voleurs, qui veut en plus les obliger à être des hmarocains.

    Réfléchis avant de pondre un commentaire repris comme un ara des conneries de ton makhnez.

    Sans salutation car pour être respecté, il faut être respectable.