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samedi, mai 11, 2024

Les pertes des hôtels et des agences de voyages évaluées à plus de 540 millions d’euros depuis le début de la pandémie du coronavirus COVID-19

Le secteur du tourisme est l’un des secteurs les plus touchés par les conséquences économiques désastreuses de la pandémie du coronavirus COVID-19 en Algérie. Entre janvier et juillet, les pertes accusées par les hôtels algériens et les agences de voyages ont dépassé les 82 milliards de Da, à savoir l’équivalent de 540 millions d’euros. Ce bilan catastrophique a été confirmé par un rapport conjoncturel dressé par la commission d’évaluation de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les entreprises et l’activité économique et sociale mis en place le 13 juillet en Algérie à la suite d’une instruction émanant de la Présidence de la République, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes.

Depuis le 18 mars dernier, les agences de voyages et les hôtels algériens n’ont pas du tout travaillé à cause des mesures du confinement sanitaire et des mesures préventives entrant dans le cadre de la lutte contre l’épidémie du coronavirus COVID-19. Ainsi, l’activité des hôtels et agences de voyages a reculé de presque 100 % depuis la mi-mars. Une situation totalement chaotique qui explique le montant élevé de ces pertes financières.

Des pertes qui peuvent s’aggraver d’ici la fin de l’année pour dépasser le 1 milliard d’euros si la situation sanitaire risque de se compliquer encore davantage dans le pays. Cette crise intervient dans un contexte délicat pour le secteur hôtelier algérien qui avait bénéficié d’un programme de renforcement au niveau national de “12.000 nouveaux lits” au cours de l’année 2019.

Le secteur du tourisme avait bénéficié depuis 2018 d’une enveloppe de 3,8 Mds EUR pour financer les projets touristiques privés et publics en Algérie. L’objectif principal des autorités était de porter la capacité actuelle d’hébergement hôtelier estimé à 120 000 lits pour 1 184 unités, à 500 000 lits en 2030. Plus de 40% des projets sont concentrés sur les villes d’Alger et Oran soit 388 projets sur les deux villes uniquement.

Rien qu’à Alger, 90 projets ont été lancés et doivent être réceptionnés au plus tard en 2021. Tous ces projets sont, désormais, menacés à cause des bouleversements provoqués par la pandémie de la COVID-19

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