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samedi, mai 18, 2024

Les forces et faiblesses du système éducatif algérien décryptées par le « Global Knowledge Index »

Le système éducatif algérien a été passé au peigne fin par le « Global Knowledge Index 2021 » (GKI), à savoir l’Indice Mondial du Savoir, le plus vaste rapport international sur la production et l’acquisition des savoirs par les pays du monde entier. 

Le GKI est le seul indice qui mesure les connaissances à l’échelle mondiale et est produit annuellement depuis 2017 par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en partenariat avec Mohammed bin Rashid Al Maktoum Knowledge Foundation (MBRF). Dans sa nouvelle édition de l’année 2021, l’index comprend 155 variables soigneusement sélectionnées dans plus de 40 sources et bases de données internationales. En 2020, l’année dernière, l’Algérie s’était été classée à la 103e place (sur 138 pays) dans l’indice mondial du savoir (Global Knowledge Index, GKI). Cette année 2021, l’Algérie a encore régressé puisqu’elle se retrouve au 111e rang mondial sur 155 pays évalués cette fois-ci derrière la majorité des pays arabes et de nombreux pays africain.

Au total, 154 pays ont participé au GKI 2021, contre 138 l’année dernière. Pour la première fois, l’Irak et la Palestine ont rejoint le portefeuille des pays participants de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA), portant le total à 16. Pour mesurer les performances des pays du monde entier, l’Indice mondial du Savoir s’appuie sur l’évaluation des performances de plusieurs domaines qui sont l’enseignement préuniversitaire, l’enseignement et la formation techniques et professionnels, l’enseignement supérieur, la recherche, le développement et l’innovation, les technologies de l’information et des communications, l’économie et le caractère propice de l’environnement général.

 

Justement, concernant le système éducatif algérien précédant l’enseignement supérieur, à savoir le primaire, collège et lycée, le Global Knowledge Index (GKI) a listé avec une précision chirurgicale les faiblesses et forces de l’école algérienne.

Ainsi, concernant l’accès à l’école et l’inscription des enfants à la scolarisation, totalement gratuite en Algérie, notre pays se retrouve ainsi classé parmi les 4 meilleurs pays au monde offrant des facilités importantes pour encourager la scolarisation de tous les enfants en âge d’étudier. L’Algérie récole dans cette catégorie une note de 99,5 sur 1000, soit une performance presque parfaite ! Ce qui est à l’honneur de l’Etat algérien.

Il faut savoir que rares les pays comme l’Algérie qui peuvent se targuer d’un taux de scolarisation de 98,7% des enfants en première année du cycle primaire durant l’année scolaire 2019-2020, tandis que le taux de scolarisation chez les enfants de 6 à 15 ans a atteint 97,36 % au cours de la même année scolaire.

Cependant, l’Algérie pêche par plusieurs mauvaises notes dans d’autres domaines qui empêchent ainsi de hisser le niveau de l’école algérienne vers l’excellence. A titre d’exemple, le taux d’échec et de la déperdition scolaire demeurent élevés en Algérie et de nombreux enfants algériens n’achèvent pas parfaitement leur cursus scolaire pour atteindre le baccalauréat à la fin du cycle secondaire. Dans cette catégorie, l’Algérie se classe au 100e rang mondial avec un score de 62,3 sur 100.

Il est à noter à ce propos que l’UNICEF avait révélé en 2015 que près de 500.000 enfants algériens âgés entre 6 et 16 ans avaient quitté les bancs de l’école en Algérie. L’UNICEF avait diligenté  une enquête sur les enfants hors système scolaire en Algérie et elle avait révélé que « 497.000 enfants âgés entre 6 et 16 ans ne sont pas à l’école (cycles primaire et moyen) en Algérie, avec un taux de 4,5 % du nombre total des enfants en âge légal de scolarité ».

L’autre grande faiblesse de l’école algérienne est le faible taux de réussite dans l’enseignement secondaire supérieur, à savoir l’obtention du baccalauréat pour passer ensuite à l’université. L’Algérie est classée par le Global Knowledge Index (GKI) au 90e rang mondial sur 155 pays avec une note de 43,3 sur 100.

Il convient de souligner à ce sujet que le taux de réussite au Bac 2021 en Algérie n’a pas dépassé les 61,17 %. En 2020, le même taux de réussite au bac en Algérie s’était stagné à 55,30%. Ce qui signifie qu’un nombre important de lycéens n’accèdent pas à l’enseignement supérieur provoquant ainsi une baisse de niveau générale du système éducatif national. En clair, l’Algérie a gagné la bataille de la « quantité », elle doit, désormais, gagner celle de la « qualité ».

 

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  1. Une équipe algérienne a décroché la 1e place sur un total de 40 pays participant au Concours international de robotique « First Global Roboco Challenge », a indiqué lundi l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Algérie.
    Une équipe algérienne, composé de Tarek, Nouha et leur professeur Abdelmalek, s’est adjugée la 1e place au concours international et à caractère olympique, de robotique qui se déroule avec la participation d’équipes de 40 pays, a précisé un communiqué de l’ambassade.

    L’équipe, qui a totalisé 15.031 point lors de cette compétition, est formée par l’organisation non lucrative « World Learning » et financée par la compagnie aérienne américaine « Boeing » et la compagnie « DOW », a conclu le communiqué. »