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vendredi, mai 17, 2024

Le colonel Chafik Mesbah nommé conseiller de la sécurité auprès d’Abdelmadjid Tebboune

Le colonel Mohamed Chafik Mesbah a quitté officiellement la direction générale de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, créée par décret présidentiel en février 2020, pour devenir conseiller de la sécurité auprès du Président Abdelmadjid Tebboune au Palais Présidentiel d’El-Mouradia, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources concordantes. 

Malade et très affaibli par ses pépins physiques, le colonel Mohamed Chafik Mesbah se retrouve à la surprise générale dans un poste sensible et stratégique alors qu’il était donné pour un « dirigeant qui est tombé en disgrâce ». Il est à souligner que le Conseiller de la sécurité auprès du Président de la République joue un rôle important au Palais Présidentiel car il est régulièrement consulté et écouté par le Chef de l’Etat.

Il faut savoir que ce poste a été déjà occupé par le fameux général Toufik, ex-patron emblématique du DRS durant plus de 25 ans, aux débuts des années 90. Il était à l’époque jeune colonel. Ce poste est resté ensuite vacant de 1992 jusqu’à 2000 lorsque l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika avait désigné le général de corps d’armée Benabbes Gheziel, l’ex-patron de la Gendarmerie Nationale de 1987 jusqu’à 1997. A l’époque, cet officier supérieur jouissait d’une énorme influence auprès de Bouteflika.

Selon nos sources, Mohamed Chafik Mesbah n’a pas été limogé de son poste à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. C’est plutôt lui qui a demandé à être déchargé de ses fonctions en raison d’un différend majeur avec l’actuel ministre des Affaires Etrangères, Ramtane Lamamra. Algérie Part reviendra prochainement sur ce sujet avec de nouvelles révélations.

 

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3 تعليقات

  1. C’est rassurant pour la pérennité de la dictature, quand il dit : # Certes j’ai servi pendant plus de 20 ans dans la police politique de la dictature, certes j’ai servi des tyrans, une sécurité militaire hostile au projet démocratique, mais je vous rassure, j’ai toujours été un grand democrate #
    On peut faire confiance en Mesbah, il défendra fidèlement la dictature militaire !

  2. Pour ceux qui l’ignore, Chafik Mesbah a été durant toutes ses années de service le porte voix de Toufik Mediene, quand celui-ci était le Reb Dzaier officieux. C’est l’intellectuel organique de la police politique, c’est lui qui se racontait et développait ses propositions dans ses longues entrevues (Le Soir d’Algérie) particulièrement, quand Toufik commençait à perdre des plumes, quand la clique du Nabot Léon avait entrepris le dégommage de “ses” hommes des différents postes stratégiques qu’ils occupaient (général Hassan Ait Ouarabi en prison) et les autres qui ont suivi comme Mhenna Djebbar etc, sans que Toufik ne réagisse d’aucune façon. Chafik Mesbah jouaient la conciliation avec la bande mafieuse mise en place par le lombric et faux conseiller à la présidence, celui qui en menait large durant toutes les années de malheur du hâbleur président impotent. Il arguait que le tigre en papier, supposé Reb Dzaier, était un légaliste, qui veut dire … qu’il se plaçait sous la volonté et l’autorité du Fakhamatou … oui, oui ! Ce n’est pas une blague. En réalité, il voulait seulement préserver ses fesses et du peu qu’il lui restait de semblant de représentativité.
    Aujourd’hui, plus que jamais, après un faux déluge, voici que l’Anjiri Nouvile retourne tranquillement dans le moule qui a toujours été le sien, celui de l’Anjiri dima Khortik et peu populaire. Certains regagnent et retrouvent le sérail, d’autres se font acquitter au tribunal standard PTT, d’autres se mettent au frais dans les ambassades à l’étranger et roule le carrosse des turpitudes.
    Et ils veulent que le peuple les suive… de qui se moquent-ils ?