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lundi, mai 6, 2024

L’Algérie refuse d’écouter le FMI et veut maintenir sa politique de déficits publics malgré tous les dangers

Le gouvernement algérien refuser de maitriser ses dépenses publiques et veut continuer à dépenser encore et toujours de l’argent public sans disposer des recettes fiscales et budgétaires nécessaires pour combler les déficits publics provoqués par cette politique hasardeuse et très risquée sur le plan économique.

Il faut savoir qu’à l’échelle d’un Etat, la politique budgétaire est un des principaux instruments de la politique économique. Elle consiste à utiliser le budget de l’État pour agir sur la conjoncture. Elle englobe l’ensemble des mesures qui ont des conséquences sur les ressources et les dépenses de l’État et qui visent à atteindre certains objectifs de politique conjoncturelle. Sauf que l’Etat algérien dépense beaucoup trop d’argent sans créer suffisamment de richesses et de croissance économique. Ses dépenses sont trop élevées par rapport à ses recettes. Ce qui conduit l’Algérie à subir des déficits budgétaires de plus en plus impressionnants et dangereux pour la stabilité économique du pays comme il a été expliqué récemment par Algérie Part dans l’un ses plus récents décryptages étayés par des chiffres effrayants sur les déficits budgétaires à venir pour l’Algérie. 

Il faut savoir que tous les économistes sérieux et rigoureux sont unanimes à affirmer que le mode de financement du déficit budgétaire peut poser un grave problème à un pays. Si le déficit budgétaire est financé par un recours à la création monétaire, à savoir la planche à billets et ses divers mécanismes,  il peut provoquer de l’inflation. Si le déficit budgétaire est financé grâce à des emprunts auprès des agents économiques, il risque de créer un effet d’éviction, c’est-à-dire conduire à un déplacement trop important des ressources d’épargne disponibles vers l’État au détriment des autres agents économiques.

Une autre limite de la politique budgétaire qui est liée au financement du déficit budgétaire concerne l’augmentation de la dette publique. Une dette importante implique en effet le versement d’intérêts considérables. Cette dépense due à la charge des intérêts aggrave le déficit, ce qui conduit à un nouvel endettement public et peut entraîner une hausse des taux d’intérêt. C’est ce que l’on appelle le cercle vicieux de la dette.

L’Algérie est confronté à ces scénarios dangereux depuis 2019 année à laquelle la crise politique a ébranlé stabilité économique du pays et le danger s’est encore renforcé depuis le début de la pandémie de la COVID-19 en mars 2020.

Partant de constat, dans son dernier rapport datant de décembre 2021 concernant les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec l’Algérie, le FMI a relevé que l’Algérie a besoin en toute urgence d’un « effort budgétaire à partir de 2022 et pendant cinq ans » afin de stabiliser la dette et créer « une marge de manœuvre budgétaire tout en atténuant l’effet du rééquilibrage sur les plus vulnérables ». Dans ce dossier très sensible des finances publiques, les services du FMI ont recommandé une stratégie de rééquilibrage budgétaire à moyen terme « soutenue par des réformes structurelles et accompagnée de mesures
au niveau des recettes et des dépenses qui suffiraient à réduire le déficit primaire hors
hydrocarbures de 10,5 % du PIB hors hydrocarbures entre 2022 et 2026 ».

Selon l’expertise présentée par les services du FMI, seul cet ajustement qui « devrait
être graduel » pourrait « atténuer les répercussions sociales » de la mauvaise situation financière du pays.

« Le rythme du rééquilibrage budgétaire devrait être adapté à l’évolution de la pandémie et à la situation économique du pays. Les efforts d’assainissement devraient reposer sur une hiérarchisation des dépenses d’investissement. En outre, des réformes visant à accroître l’efficacité des dépenses d’investissement limiteraient les effets de l’ajustement sur la croissance. Des économies pourraient être réalisées en matière de dépenses courantes en ralentissant les recrutements dans la fonction publique et en mettant en place la réforme annoncée des subventions », ont ainsi fortement suggéré les experts du FMI.

Au lieu de continuer à dépenser encore et toujours de l’argent public sans pouvoir moderniser et développer convenablement le pays, les autorités algériennes ont été priées par les services du FMI de « recouvrer les arriérés d’impôts, supprimer progressivement les exonérations fiscales injustifiées et améliorer la discipline fiscale et l’efficacité de la collecte de l’impôt augmenterait les recettes hors hydrocarbures ». Ces mesures permettront à l’Etat algérien de trouver de nouvelles recettes budgétaires pour financer des programmes de développement et réduire ainsi le poids du déficit budgétaire ou de la dette publique.

« Il est également important d’améliorer la progressivité du système fiscal à
des fins d’équité. Les recettes supplémentaires engrangées en cas de hausse des prix des
hydrocarbures au-delà de la trajectoire supposée devraient être utilisées pour reconstituer les l’épargne budgétaire », ont insisté encore les experts du FMI.

Ces derniers ont demandé au gouvernement algérien de procéder à une  « diversification des sources de financement éviterait le besoin pour un assainissement abrupt des finances publiques et atténuerait les risques pour la stabilité macroéconomique ». Et pour ce faire, ils ont conseillé dans leur rapport rendu public en décembre 2021 d’adopter « des mesures visant à encourager le développement du marché secondaire des titres de dette et favoriser l’approfondissement du système financier faciliteraient à terme le financement de l’État ».

Parmi les autres solutions que l’Algérie pourrait expérimenter, le FMI a cité également « le recours à des emprunts à l’étranger, pour financer des projets d’investissement prioritaires par exemple, pourrait alléger les pressions sur le système bancaire national et créer une marge de manœuvre pour des crédits au secteur privé ».

Les services du FMI ont recommandé aussi d’interdire le financement monétaire du déficit budgétaire, notamment en mettant fin au programme spécial de refinancement afin de protéger l’indépendance de la Banque d’Algérie et la capacité de la politique monétaire à maîtriser l’inflation. Il s’agit d’un programme qui consacre depuis juin-juillet 2021 l’équivalent de plus de 15 milliards de dollars au rachat des dettes et au financement des entreprises étatiques algériennes déficitaires et en situation de quasi-faillite.

Les autorités algériennes ont reconnu le bien-fondé des analyses des experts du FMI, mais elles ont refusé de les appliquer prétextant « qu’il serait prématuré de démarrer le rééquilibrage budgétaire en 2022 compte tenu de la nécessité de protéger la reprise
naissante », lit-on dans le dernier rapport du FMI datant de décembre 2021 concernant les consultations de 2021 au titre de l’article IV avec l’Algérie.

Les autorités algériennes tablent sur « des mesures visant à recouvrer les arriérés
d’impôts, la révision du code des impôts de façon à englober le secteur informel dans l’assiette l’impôt, un meilleur ciblage des subventions et un accroissement de l’efficacité des dépenses en améliorant la gestion des finances publiques ». Mais ces mesures promises par le gouvernement algérien n’ont pas été accompagnées par des calendriers précis, des solutions concrètes et des mécanismes transparents. Ce qui laisse entrevoir un avenir économique et financier très compliqué pour l’Algérie qui subit continuellement les déficits et le gaspillage de l’argent public dans le financement de dépenses publiques sans aucune rentabilité particulière pour la croissance du pays.

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2 تعليقات

  1. Y a Samamra le problème de l’Algérie ce n’est pas l’argent , le pouvoir détient des coffres pleins, malheureusement l’argent est mal dispatcher , 25o/o est donné a l’armée, 25o/o est mis en réserve en cas de guerre avec le voisin et 50o/o servent au pays ,donc le pays fonctionne a moitié , cette Mane pétrolière nous cause que des ennuis, alors que l’Algérie est très riche , elle peut fonctionner d’une autre manière , pour lancer une économie on se sert des produits sous sol, commencé tout d’abord a faire un inventaire de la production terrestre crayer des entreprises algériennes et les associer avec des entreprises extérieures , 1er pour absorber le déficit des banques et des chômeurs , or aujourd’hui le pays ne fonctionne qu’avec le pétrole/ gaz et celà est fait exprès par le pouvoir afin de faire du chantage à certains pays pour qu’on le laisse tranquille et embêter le peuple , la tactique du pouvoir c’est appauvrir le peuple afin que ce peuple reste à sa mercie , les généraux ça les arranges que le pays reste comme ça,puisqu’ils ont ce qu’ils veulent ,mais croyez moi si le pouvoir lance l’économie du pays je vous jure en 3 années vous ne trouverez pas un algérien a l’étranger, malheureusement on a des ânes de la nomenclatura qui s’en fout du pays, ils vous disent une chose et ils font une autre, ils allongent le temps qui est pour le moment très favorable à eux , quant à nous faire croire que ces gens aiment l’Algérie et le peuple , alors là il faut rêver, ce n’est pas pour demain, s’ils aimaient l’Algérie ou le peuple ils ne mettraient tebbou- nia au pouvoir ( le perroquet des généraux.) On est là risée devant le monde ,un pays très riche et qui voit ses cadres et sa jeunesse partir a l’étranger .

  2. On sait que le programme B.M a été écrit par un tunisien Belhadj un ami du makhnes , c’est un ancien directeur dans la B.M. et plusieurs fois des affaires africaines , on sait bien que plusieurs responsables tunisiens détestent les algériens ,ils y a des tunisiens qui servent d’espions pour le makhnes ,il ne faut pas croire que les algériens dorment ,et surtout tous les islamistes algériens et tunisiens sont dirigés par les islamistes marocains ,ils sont complices ,ils se servent de la religion comme poudre aux yeux et le vrai roi des islamistes c’est les sionistes ,les islamistes ont toujours combattue pour le sionisme .Si en Algérie il y avait un dirigeant de la carrure de Boumediene les islamistes seraient tous brûler.