L’Algérie au cours des 11 mois de l’année 2020 a dépensé plus de 7,3 milliards de dollars pour acheter de la nourriture et des produits alimentaires afin de répondre aux besoins de sa population. Algérie Part a accédé à un document officiel qui dresse les statistiques officielles du Commerce Extérieur de l’Algérie. Il s’agit d’un document dressé par la Direction des Etudes et de la Prospective de la direction générale des douanes algériennes.
Ce document obtenu par Algérie Part au cours de ses investigations relate toutes les dépenses consenties par l’Algérie pour importer divers produits alimentaires afin de nourrir la population algérienne. Au cours des 11 mois de l’année 2020, l’Algérie a dépensé plus de 1,4 milliard de dollars pour acheter du blé tendre. Par rapport à l’année 2019, les importations algériens en blé tendre ont baissé de 8,66 %. En revanche, les importations du lait et des produits laitiers ont augmenté en 2020 de 27,77 %. Elles ont dépassé les 1,3 milliard de dollars durant les 11 mois de l’année 2020.
L’Algérie a dépensé également plus de 801 millions de dollars pour importer du maïs. Les importations algérienne de cette denrée alimentaire ont augmenté de 8,62 % en 2020 par rapport à 2019. Le sucre, mélasses et miel constituent également une dépense importante pour l’Algérie en devises. En 2020, le pays a sorti de ses caisses pas moins de 719 millions de dollars pour importer ces denrées alimentaires enregistrant ainsi une augmentation de 10 % par rapport à 2019.
En dépit des instructions du Président Abdelmadjid Tebboune demandant la réduction des importations des fruits, légumes et autres produits agricoles, la facture de l’année 2020 est restée salée, très salée. Preuve en est, l’Algérie a dépensé au cours des 11 mois de l’année 2020 plus de 273 millions de dollars pour importer des fruits enregistrant ainsi une augmentation de près de 12 % par rapport à l’année 2019.
Concernant les légumes, l’Algérie a dépensé tout de même plus de 231 millions de dollars en 2020 pour les importer depuis l’étranger. Une seule consolation les importations des légumes ont baissé de 19 % par rapport 2019.
En revanche, les importations du café ont légèrement baissé d’à peine 4,7 % se chiffrant durant les 11 mois de l’année 2020 à plus de 241 millions de dollars. Au final, l’Algérie a pu faire des économies substantielles uniquement dans l’importation des animaux vivants avec une réduction des importations de plus de 20,44 % en 2020 par rapport à 2019. Les importations des animaux vivants sont passées sous la barre des 200 millions de dollars en 2020. C’est la seule performance dont peut se targuer l’Algérie en 2020 dans ses efforts de réduction des dépenses en devises à l’étranger.
tant que le pays n élabore pas un plan structurel de culture pour chacun des produits selon les terrains qui s y prétent , notamment la spécialisation des régions pour produire la betterave sucrière, la culture à grande echelle du mais et du soja ,les légumes secs, les fruits et legumes et en particulier le blé et l orge notre agriculture demeurera une agriculture spéculative à la merci des barons de l informel faute aussi de la regulation du marché intérieur, de l insuffisance de coopératives, de marchés de gros, de l absence de facturation et la permissivité tolérée d importer à coup de devises des produits inutiles notamment les friandises, les fruits exotiques etc.de plus l urgence pour la satisfaction des besoins des citoyens implique la création d unités de transformation de la pomme de terre en purée par exemple , des fruits et légumes en conserves.au lieu de gaspiller inutilement le peu de reserve qui reste .le pays a besoin en extreme urgence d une équipe compétence, engagée pour relancer sans tarder toutes les initiatives louables et indispensables pour redresser l économie et créer de la richesse .
rami6 février 2021 At 18 h 33 min
Il n y a que le peuple qui peut renverser le courant de l’histoire.
Il faut qu’on soit un peuple