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jeudi, mai 2, 2024

La Présidence algérienne annonce une grâce présidentielle et des mesures de clémence au profit de 70 détenus politiques

La Présidence algérienne a confirmé officiellement ce dimanche 3 avril l’entrée en vigueur d’une grâce présidentielle au profit de plusieurs détenus dont pas moins de 70 prisonniers politiques qui bénéficieront de « mesures de clémence » décidées par le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune. 

Ce dernier a signé ce dimanche un « décret présidentiel portant grâce en faveur de 1.076 détenus condamnés définitivement, et ce, à l’occasion de l’avènement du mois sacré de Ramadhan », explique un communiqué rendu public par la Présidence de la République.

« A l’occasion de l’avènement du mois sacré de Ramadhan et conformément à la Constitution, notamment l’article 91, alinéas 7 et 8, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a signé dimanche 2 Ramadhan 1443 de l’hégire, correspondant au 3 avril 2022, un décret présidentiel portant grâce en faveur de 1.076 détenus condamnés définitivement », annonce ce communiqué qui parle également de « mesures de clémence en faveur de 70 accusés dans des affaires de trouble à l’ordre public », selon la même source.

« 70 accusés dans des affaires de trouble à l’ordre public », c’est le terme choisi par le Palais Présidentiel d’El-Mouradia pour faire référence aux détenus d’opinion et prisonniers politiques, ont certifié diverses sources concordantes à Algérie Part. Il s’agit des activistes du Hirak qui ont été relâchés récemment de plusieurs prisons algériennes réparties à travers le pays. Selon nos sources, la plupart de ces détenus font l’objet de « mesures de clémence » parce qu’ils n’ont pas été encore jugés ou définitivement condamnés. Ils ne peuvent donc pas être « graciés ». Légalement, seuls les gens condamnés définitivement peuvent bénéficier d’une grâce présidentielle. Le président n’a pas le droit d’intervenir lorsqu’une affaire est en cours devant les tribunaux algériens.

Ils ont été uniquement remis en liberté en attendant les conclusions des poursuites judiciaires enclenchées à leur encontre. Plusieurs de ces détenus du Hirak se retrouvent, d’ailleurs, en liberté provisoire ou placés sous contrôle judiciaire après avoir quitté leurs cellules de prison.

 

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