Non, la pandémie de la COVID-19 est un cauchemar qui n’est pas prêt de s’arrêter. Et la lutte contre cette pandémie mondiale devra durer jusqu’à l’été 2021. C’est du moins ce que vient de révéler le Président français Emmanuel Macron d’après lequel un durcissement des règles sanitaires est nécessaire cet hiver pour empêcher une dangereuse régression de la situation sanitaire des pays les plus touchés par le coronavirus COVID-19.
A ce titre, le Président français vient de décider d’instaurer un couvre-feu en Ile-de-France, Paris et ses environs, ainsi que dans huit métropoles françaises. Un couvre-feu sera instauré à partir de samedi en Ile-de-France et les métropoles de Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse, a annoncé Emmanuel Macron, mercredi 14 octobre. Il sera instauré entre 21 heures et 6 heures du matin, et durera au moins quatre semaines, précise Emmanuel Macron, qui espère pouvoir le faire durer six semaines, jusqu’au premier décembre.
Le Président français a également annoncé que l’état d’urgence sanitaire est rétabli à partir de samedi prochain. Un décret a été présenté en Conseil des ministres français, mercredi, rétablissant l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire français à partir de minuit dans la nuit du vendredi 16 au samedi 17 octobre. La résurgence de l’épidémie « justifie que l’état d’urgence sanitaire soit déclaré afin que les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu puissent être prises », peut-on lire dans le décret examiné en Conseil des ministres, mercredi.
« On doit progressivement aller vers une stratégie, dans tout le pays, qui est ‘tester, alerter, protéger’, (…) qu’on doit faire monter en puissance tout le mois de novembre et en décembre. On en a jusqu’à l’été 2021 au moins avec ce virus, tous les scientifiques sont clairs », a estimé enfin Emmanuel Macron d’après lequel il est important de ne pas abdiquer face au virus pour ne pas paralyser une nouvelle fois toute l’économie et les établissements scolaires.