De grosses entreprises publiques ont été plombées par la crise financière et économique qui a vu le jour dans le sillage de la pandémie du coronavirus COVID-19. La paralysie économique de l’Algérie a coûté plus de 64 milliards Da, soit l’équivalent de 420 millions d’euros, de pertes financières à pas moins de 12 groupes industriels étatiques en Algérie.
Parmi ces groupes, nous retrouvons SAIDAL, le groupe public spécialisé dans la production des médicaments depuis 1982, ou le Groupe industriel des ciments d’Algérie est un groupe algérien de matériaux de construction (GICA) qui détient 14 cimenteries et 3 unités de Granulats et BPE en Algérie, ou encore le groupe Madar (ex-SNTA) ainsi que le groupe ELEC El Djazair qui regroupe des entreprises importantes dans le secteur de l’électroménager comme l’ENIE ou ENIEM.
Toutes ces entreprises publiques revêtent une importance stratégique. Mais elles ont été, malheureusement, fortement secouées par les conséquences économiques et financières de la pandémie du coronavirus COVID-19. C’est du moins ce que révèle un bilan provisoire établi par la commission d’évaluation de l’impact de la pandémie de la Covid-19 sur les entreprises et l’activité économique et sociale mis en place le 13 juillet en Algérie à la suite d’une instruction émanant de la Présidence de la République, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes.
Pour l’heure, ces pertes sont encore provisoires et elles ne couvrent que la période du 1er semestre de l’année 2020. Si la crise sanitaire dure encore quelques mois, il va falloir s’attendre à un bilan financier encore plus dramatique allant jusqu’à atteindre l’équivalent de 900 millions d’euros de pertes. Pour le moment, ces groupes industriels étatiques n’ont fait part d’aucune démarche pour réfléchir sur un plan d’action et des mesures d’urgence afin de relance leurs activités économiques dans le monde de l’après-COVID-19.
